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« Tituba, qui pour nous protéger ? » est une exposition collective qui invite onze artistes entre la France, la Grande-Bretagne et l’Amérique du Nord, aux trajectoires diasporiques caribéennes et africaines autour d’une méditation sur les relations entre deuil, mémoire, migration et ancestralité. L’exposition envisage le rôle de protection spirituelle et d’amis imaginaires que jouent nos défunts, nos souvenirs, nos mythes, nos rêves et l’invisible dans nos quotidiens. Réunissant des pratiques diverses (sculpture, film, photographie, peinture, installation…), « Tituba, qui pour nous protéger ? » présente des récits qui se déploient à une échelle à la fois intime et collective, transgénérationnelle et historique mais également symbolique et matérielle. Le point de départ de l’exposition est le roman et le personnage éponyme de Moi, Tituba, sorcière noire de Salem (1986) de Maryse Condé. Dans un geste poétique et sororal, Tituba est ici invoquée comme une figure protectrice, et l’exposition tisse des liens entre création plastique et littéraire.
Cette exposition collective présente une douzaine d’artistes de plusieurs générations, pour la plupart lituanien·nes, mais également installé·es dans cette région et en France. Le projet tire son origine des troubles géopolitiques actuels causés par la guerre en Ukraine et suit la multitude de ruptures et d’ondulations qu’elle provoque dans le temps et l’espace. Deux ans après le début de l’invasion, quelle normalité est encore possible dans la zone de conflit, alors que nous assistons à une répétition de l’histoire ? En utilisant les formes, l’imaginaire et la poésie comme outils politiques, l’exposition tisse un fil fragile entre des histoires coloniales complexes, la diversité des réalités d’aujourd’hui et la nécessité de créer des visions pour l’avenir.
Le titre de l’exposition fait référence à l’essai de Luba Jurgenson, Quand nous nous sommes réveillés. Nuit du 24 février 2022 : invasion de l’Ukraine (Verdier, 2023) : « Les frontières sont des animaux nocturnes, elles bougent pendant que nous dormons. Il faudrait toujours veiller. »
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