L'art équestre dans la Chine ancienne |
Cette exposition gratuite, conçue à partir de 17 objets appartenant aux
collections du musée Cernuschi, se déroule au sein du parcours des collections
permanentes. Elle met en lumière les différentes facettes de la pratique de
l’équitation en Chine, essentiellement entre le IIe siècle avant notre ère et le
VIIIe siècle. Deux œuvres postérieures témoignent de la pérennité du thème du
cheval jusqu’à l’époque contemporaine.
Les œuvres sélectionnées évoquent l'importance de l'équitation tant dans les
activités militaires (cavalerie), que récréatives (arts du spectacle), sportives
(jeu de polo) ou encore en tant que marqueur de prestige social (cortèges funéraires).
Le thème du cheval qui traversa, durant plus d'un millénaire, aussi bien la sculpture,
que la peinture ou encore la poésie permet également d'appréhender les échanges
culturels incessants entre « L’Empire du milieu » et ses voisins d'Asie Centrale ou
des steppes septentrionales.
L’histoire de l’art de la Chine a retenu les noms de nombreuses peintres et
calligraphes de la période impériale. Néanmoins, le XXe siècle offre aux artistes
chinoises des opportunités nouvelles et leur permet de prétendre à une meilleure
reconnaissance. Elles ont en effet accès aux écoles d’art, voyagent, exposent et
publient comme leurs collègues masculins. Il en résulte des œuvres dans tous les
domaines de création. Cet accrochage, qui puise dans la riche collection de peinture
moderne et contemporaine du musée Cernuschi, réunit six artistes appartenant à
des générations différentes. Leurs œuvres témoignent de la diversité des techniques
d’expression picturale, de l’encre à l’huile en passant par le collage, mais aussi de la
permanence et de la réinterprétation, réaliste ou abstraite, de certains thèmes
traditionnels tels que le paysage. En contrepoint des peintures présentées à l'occasion
de cet accrochage, l’autoportrait sculpté de Pan Yuliang est exposé à proximité.