Du 31 mars au 11 mai 2022, la galerie La Forest Divonne présentera en simultané deux expositions personnelles. Dans la première salle, celle de Caribaï, Clairvoies, et dans la seconde, Philippe Borderieux, Les céramiques du peintre.
Borderieux restitue l’atmosphère de la forêt dans ce qu’elle exprime de fascinant et d’inquiétant, à l’aide de deux méduims qu’il juge complémentaires: la céramique et la peinture sur toile.
Il révèle ainsi des souvenirs enfouis des bords de la Loire, de Gien ou Beaugency et des larges forêts de Sologne, lieux de son enfance qui irriguent son imaginaire; vaste territoire fait d’argile, de sable et de verdure, d’une intense lumière : celle de la fusion des éléments. Ainsi se développe tout un ensemble d’émotions et de méditations qui vient se révéler par ses sculptures, comme autant de pépites découvertes près des étangs, dans les fossés comblés de bruyères et de genêts. Des arbres enfouis à l’apparence anthropomorphe dans la tourbe sombre des marais et des forêts. Une nature domptée, marquée par sa propre mythologie.
Chacune de ses œuvres dépeint des souvenirs passés qui ressurgissent par vagues, et l’immergent dans un environnement de formes végétales, aux couleurs tantôt douces, tantôt sombres et violentes. Sa démarche artistique révèle une grande part de spontanéité dans la représentation de cet univers végétal, mais cette spontanéité pourtant s’établit lentement par couches successives.
Du 31 mars au 11 mai 2022, la galerie La Forest Divonne présentera en simultané deux expositions personnelles. Dans la première salle, celle de Caribaï, Clairvoies, et dans la seconde, Philippe Borderieux, Les céramiques du peintre.
Lors de son exposition personnelle monumentale « l’Empreinte du vent » au musée des Arts Asiatiques de Nice (mai-décembre 2021), Caribaï, artiste franco-vénézélienne née à Tokyo, a créé ad hoc une œuvre monumentale de 33 mètres de large, suite de panneaux évoquant un paysage en constante transformation, nourrie en profondeur par la tradition esthétique orientale. À cette occasion, le musée a édité un ouvrage d’une quarantaine de pages intitulé Caribaï – l’Empreinte du vent, aux éditions Silvana Editoriale, et fait l’acquisition d’un triptyque qui fait désormais partie de la collection permanente du musée.
Après ce vaste déploiement, elle poursuit sa recherche, mais cette fois sous une forme nouvelle et concentrée. Nous présenterons son travail récent : ensemble de compositions originales de petits et moyens formats, intitulées « Clairevoies », où émergent des paysages d’encre et de papiers japonais à travers des strates de verre ou d’altuglass.
Cette suite de pièces à « claire-voie » invite l’observateur à une rêverie où les jeux de lumière naturelle ou artificielle s’entrecroisent pour laisser place à des mondes oniriques en clair-obsur. L’exposition présentera également quelques suspensions, bribes de l’installation Monde Flottant, exposées au Musée des Arts Asiatiques.