L’origine du kintsugi remonte à l’époque Muromachi (XIVe -XVIe siècle), quand la cérémonie
du thé commence à être en vogue parmi l’aristocratie. Cet art consiste à réparer une céramique
ébréchée ou cassée à l’aide de laque naturelle et de poudre d’or afin qu’elle puisse à nouveau
être utilisée. Les lignes dorées qui ornent la surface de l’objet restauré sont en partie le fruit
du hasard. Trois mois au moins sont nécessaires pour réparer une pièce, qui deviendra plus solide.
Cette exposition présente la technique traditionnelle du kintsugi et son utilisation sur des pièces
d’une grande diversité : bols à thé, plats et coupes à saké ; céramiques de Karatsu et porcelaines
Imari, anciennes ou contemporaines ; mais aussi verres à whisky et flûtes à champagne...
Elle rassemble environ 70 céramiques restaurées par quatre artisans membres de la
Kintsugi Craft Association : Atsuko Fukuda, Mariko Akahoshi, Ritsuko Motooka et Toshiko Konoike.
Créée en 2006 dans la ville de Fukuoka, cette association a pour objectif de développer l’enseignement
du kintsugi traditonnel. Ses activités comprennent l’organisation de cours, d’expositions, d’ateliers et de rencontres.
Au cœur de l’hiver de Hokkaido, île la plus septentrionale du Japon, La résilience du corbeau
explore la quête contemporaine des Aïnous, peuple autochtone profondément lié à ce territoire,
pour réinventer leur identité après plus d’un siècle de transformations socioculturelles. La culture
aïnoue, originellement fondée sur une spiritualité animiste, une riche mythologie transmise oralement,
une langue unique et des traditions singulières, a traversé des périodes difficiles face aux
changements imposés par l’histoire. Malgré des défis persistants, les Aïnous réinventent leur identité
et leur patrimoine unique, reconnus comme des éléments précieux d’une identité japonaise multiculturelle.
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