Pour cette journée, je vous propose de déjeuner au Jardin d'Acclimatation puis de visiter l'après midi les 2 expositions en cours actuellement à La Fondation Louis Vuitton

Exposition Simon Hantaï : la Fondation Vuitton nous offre une flamboyante rétrospective

C’est une exposition démesurée que nous propose la Fondation Louis Vuitton en l’honneur du 100^e anniversaire de la naissance de Simon Hantaï. Et pour l’occasion, la fondation a décidé d’introduire l’œuvre de cette figure magistrale de l’abstraction par une toile méconnue du grand public prêtée par l’Elysée ; « Écriture rose », cette mystérieuse création réalisée entre 1958 et 1959 ; Une année durant laquelle le peintre recopie de jour comme de nuit les textes liturgiques en y ajoutant des formules héritées de ses auteurs préférés : Hegel, Goethe ou Heidegger. Une œuvre unique, illisible et indéchiffrable, ponctuée de signes abstraits et autres symboles qui relèvent de sa philosophie esthétique. L’exposition n’en oublie pas pour autant ses célèbres pliages, reconnaissables entre mille. Des œuvres qui peuvent évoquer les projections d’un Jackson Pollock ou les papiers découpés d’un Matisse, artistes qui ont inspiré Simon Hantaï dans sa peinture et dont on découvre ici les face à face troublants avec les œuvres du maître hongrois. Simon Hantaï a révolutionné la manière de peindre, instaurant une peinture à l'aveugle inédite. L’artiste plie, froisse, noue la toile puis s’attache à ne peindre que les surfaces extérieures, laissant la magie du hasard opérer lors de la révélation finale. Un geste audacieux au résultat spectaculaire, magnifiquement mis en scène ici au travers de plus de 100 chefs-d’œuvre qui font chanter la couleur. Nous revenons sur plus de 40 années de créations, déclinant les expérimentations à l’infini, raclant la toile parfois d’une manière incroyablement précise, jouant sur des monochromes troublants, maitrisant un art du pliage insoupçonné jusqu’à donner vie à des motifs parfaitement orchestrés dans des formats monumentaux et saisissants. Ce qui aurait pu nous sembler répétitif se révèle ici hypnotisant, presque méditatif.

Peinture (Écriture rose). Voilà le point de départ de cette exposition démesurée donnée en l’honneur du 100e anniversaire de la naissance de Simon Hantaï. Parmi toutes les créations du peintre franco-hongrois, figure magistrale de l’abstraction, la Fondation Louis Vuitton a fait ce choix audacieux : introduire l’œuvre de ce roi de la couleur par une toile méconnue du grand public. L’institution parisienne aurait pu commencer par ses célèbres pliages, reconnaissables entre mille, mais il n’en est rien. La Fondation a privilégié cette mystérieuse création recouverte d’écritures, réalisée entre 1958 et 1959. Cette année-là, le peintre recopie chaque jour les textes liturgiques en y ajoutant des formules philosophiques héritées de ses auteurs préférés (Hegel, Goethe ou Heidegger). Au fil des jours, l’artiste produit une œuvre unique, illisible et indéchiffrable, ponctuée de signes abstraits et autres symboles qui relèvent de sa philosophie esthétique. Une pièce monumentale qui fait office aujourd’hui d’œuvre testament. Quatorze ans après sa disparition, la Fondation Louis Vuitton orchestre ainsi la plus grande rétrospective jamais consacrée au peintre. Une exposition spectaculaire, riche de plus de 130 chefs-d’œuvre disséminés sur près de 2700 m2, faisant dialoguer les grandes périodes de l’artiste avec des toiles d’Henri Matisse et de Jackson Pollock, mais aussi une série de travaux in situ inédits de Daniel Buren en hommage à celui qui reste encore aujourd’hui l’une des figures artistiques les plus insaisissables du XXe siècle.

Le Saviez-Vous ?
Le jour de ses 30 ans, Simon Hantaï dépose de façon anonyme un petit tableau devant la porte d’André Breton. Peu de temps après, l’artiste retrouve son œuvre exposée en vitrine de la Galerie L’Étoile Scellée aux côtés d’un authentique Duchamp. Un coup de poker qui marquera le début d’une belle amitié.

Exposition La couleur en fugue à la Fondation Louis Vuitton : une explosion de pigments

Une chorégraphie des couleurs. C’est ce qui nous attend entre les murs de la Fondation Louis Vuitton, qui devient, le temps d’une exposition pétillante, le théâtre d’une danse des nuances. Au cœur de l’institution muséale, la peinture sort du champ traditionnel et cloisonné de la toile tendue sur un châssis. À la place, les murs, le sol et le plafond deviennent les nouveaux supports d’une créativité artistique qui ne connaît plus de limites. Ainsi, l’art s’expose sous le prisme du révolutionnaire, de la liberté nouvelle tandis qu’il envahit l’espace et toutes les surfaces. Ces diverses variations, la Fondation les met en dialogue à travers cinq artistes de la scène internationale, d’origines et de générations différentes. Que dire des trois Drapes colorées, réalisées par Sam Gilliam à la fin des années 1960 et suspendues librement dans l’espace dès l’entrée de l’exposition, qui traduisent un tournant majeur dans l’histoire de la peinture abstraite américaine ? Comment interpréter les œuvres de la série des misshaped canvas de Steven Parrino, toiles déformées à bandes verticales noires et blanches ici réunies en vis-à-vis, qui questionnent la nature du médium pictural en référence aux cultures underground ? À travers les empreintes de pinceau sur différents supports de l’artiste contemporain suisse Niele Toroni, ou la superposition de formes triangulaires monumentales réalisée in situ de Katharina Grosse, la Fondation Louis Vuitton met à l’honneur l’expansion de la couleur dans l’architecture et dans l’espace. Un véritable ballet des tons et des tubes de gouache, qui provoque en nous une sensation de délicieux vertige face à un nouveau cosmos : celui des pigments. Ce même tourbillon de la fusion entre peinture, architecture et performance se retrouve dans la pratique de Megan Rooney, artiste canadienne qui s’approprie pour l’occasion une galerie à l’air libre afin d’inventer un nouveau paysage pictural, appliquant son camaïeu de couleurs à même le mur. À eux seuls, ces quelques artistes contemporains façonnent à l’intérieur de l’institution un nouvel espace immersif et vibrant, comme un nouveau chemin à suivre pour rattraper une couleur qui serait… en fugue.

Focus sur… Carousel Form II, 1969
À première vue, c’est un drapé aux couleurs chatoyantes apposées de façon aléatoire sur le tissu. Apposées certes, mais aléatoires, jamais. Ici, Sam Gilliam traduit sur son support les nuances jaunes et vertes des plantes printanières et des arbres caractéristiques de sa région natale du Sud des États-Unis. Un ancrage affectif puissant qui constitue sa première source d’inspiration à travers sa quête de la nuance.

https://youtu.be/DwtggV4eruo

POUR LES 2 EXPOSITIONS ON NE RESERVE QU'UNE FOIS L'EXPOSITION Simon Hantaï

Une invitation pour la première personne qui m'en fera la demande en commentaire.

Sinon chacun s'occupe de sa réservation

Réserver la tranche horaire de 14h30

https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/billetterie