Cathédrale apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste
Plan en croix grecque de type arménien (d' influence romano-byzantin). L'architecte Albert-Désiré Guilbert s'inspirerait de l'architecture arménienne (notamment de l'église d'Akhtamar).
Plan carré portant une tour octogonale. Abside polygonale. Vestibule de purification , le "Gavith", encadré de 4 chapelles fermées , les "Tatchar"
Façade polychrome: portail à colonnes doriques de marbre surmonté d'une petite loggia à 4 colonnettes de marbre noir abritant les cloches . Au dessus , couverture verte de la tour . L'ensemble de la façade est décoré de cartouches et frises à motifs végétaux (par Dufeu)
La voûte du chœur est ornée d' une grande fresque du pantocrator (iconographie divine du créateur).
De petits tableaux de type icônes ornent également l'intérieur de l'édifice.
XXème
Pose de la première pierre le 14 juillet 1902.
Premier lieu de culte de la communauté arménienne à Paris, l’église actuelle est érigée au tout début du XXème siècle, alors que cette communauté, implantée depuis le début du XIXème siècle à Paris, et composée d’environ près de 2000 industriels, commerçants, ou étudiants venus du Caucase ou de l’empire ottoman, se trouve à l’étroit dans l’église protestante mise à leur disposition rue Vienne. Il faut attendre 1902, date à laquelle Alexandre Mantachiants, riche magnat du pétrole, achète le terrain et finance la construction de l’édifice. Impressionné par la toute récente église Notre-Dame-de-la-Consolation, construite dans la même rue, M. Mantachiants décide de confier la construction de sa cathédrale à l’architecte de l’église catholique, Albert Guibert. Il lui demande alors de construire une église moderne mais à l’architecture résolument arménienne, en s’inspirant de la cathédrale d'Etchmiadzine. La première église arménienne de Paris est finalement achevée en 1904. Consacrée le 2 octobre 1904.
Coupole(s)