Quatre ans après sa dernière exposition personnelle à la galerie, Marchal Mithouard (Shaka) revient avec une exposition qui mêle, plus encore que d'habitude, des techniques opposées. Ses grands et délicats dessins à la mine de plomb sont rythmés par des lanières d’acier. Ses bas reliefs, composés de textures variées (bois, plexiglass, acier, miroir, etc) sont scannés et réinterprétés dans une version numérique colorée par la caméra thermique. L’idée de prédation est sous jacente à l’utilisation de ces techniques; c’est le corps qui en est l’objet principal. Analysé, traqué, parfois malmené, il est l’épicentre de la convoitise. Shaka le représente à la fois puissant et fragile, fidèle à la fragmentation du dessin qui fait sa singularité. Il ouvre encore le champ d’expérimentation de son travail en proposant, pour la première fois à la galerie, une grande sculpture en acier qui sera au centre de l’exposition.