◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Nos Bons Plans ►
Vacances inter OVS ►
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?


Cette sortie est un doublon de :





Sortie n° 23312071, créée le 21 04 2025
Crêperie breizh café + thème
Vidéo de la sortie
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Jeudi 24 Avril 2025

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
Mercredi 23 Avril 2025, 7:30 (pm) (H-24)
19:30
Descriptif de la sortie

Crêperie + thème : déconnexion

 

Seulement pour personnes sans carton rouge et qui on fait l'effort de mettre un prénom et une photo.

 

https://www.liberation.fr/lifestyle/hightech/il-y-a-un-besoin-de-deconnexion-au-offline-club-mettre-le-smartphone-a-bonne-distance-20250418_KPFPLK2ELRHTXGBCFF57LHKIHE/

Ca sent à plein nez les effluves de café de spécialité et de matcha latte. A Kawaa, avenue Daumesnil (XIIe arrondissement de Paris), Athénaïs, 29 ans, est face à la rue, plongée dans un roman d’une chroniqueuse anglaise sur la génération Y. Un mardi soir de la mi-avril, dans ce coffee-shop parisien, la data-analyst assiste à son premier Offline club, événement prônant la déconnexion le temps d’une soirée ou d’un brunch. «Aujourd’hui, c’est difficile de se concentrer. Notamment parce que j’aime traîner sur Instagram et YouTube et que l’algorithme m’a bien cernée, avance l’ingénieure, qui passe trois à quatre heures par jour en moyenne sur son portable. Donc, tant qu’il n’y a pas une force extérieure pour me le retirer des mains, c’est difficile de le laisser de côté.»

Les participants remettent leur smartphone pour qu’il soit mis sous clé dans une boîte à l’écart afin de renouer, si elles le souhaitent, avec des rencontres authentiques.
Les participants remettent leur smartphone pour qu’il soit mis sous clé dans une boîte à l’écart afin de renouer, si elles le souhaitent, avec des rencontres authentiques. (Denis Allard/Libération)

Depuis novembre dernier, le Offline club donne rendez-vous, deux à trois fois par mois, aux citadins en quête de «digital detox». A l’arrivée, la vingtaine de participantes – ce sont majoritairement des femmes et beaucoup d’étrangers – remettent leur smartphone pour qu’il soit mis sous clé dans une boîte à l’écart afin de renouer, si elles le souhaitent, avec des rencontres authentiques. «A Paris, c’est assez difficile d’aborder les gens sans avoir de prétexte, estime Athénaïs, qui a entendu parler du rassemblement en scrollant sur Instagram. Or, même si je sors ou que j’ai des amis, j’ai envie de faire des rencontres par d’autres biais que le travail.»

Payer entre 6 et 15 euros pour se voir confisquer son smartphone une poignée d’heures (2 h 30 environ) afin d’échanger avec son prochain, de s’octroyer du temps pour soi ou tout simplement ne rien faire ? Voilà qui fera naître un sourire de moquerie chez certains, décelant dans l’affaire une part de cynisme. Mais le paradoxe condense surtout une sorte de malaise de plus en plus grand à l’égard de notre époque hyperconnectée saturée d’écrans, de notifications ou de sollicitations virtuelles dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences pour la santé, notamment des plus jeunes. Casquette vissée sur la tête, Grégoire Galichon, 28 ans, organisateur et hôte du raout parisien, plaide en ce sens : «Il y a un besoin de déconnexion et ce type de concept y répond.»

 

«On se sent déshumanisé»

Ce jeune entrepreneur, qui bosse par ailleurs dans une boîte de la tech sans «trouver de sens à son travail», cogite depuis plusieurs années à la création de «séminaires offline» pour les salariés. C’est à l’automne dernier qu’il a vent de l’initiative, avant d’en prendre le flambeau de l’organisation en janvier, convaincu du message et de ses bienfaits. «Quand on prend le métro, c’est assez saisissant et effrayant de voir tout le monde scroller sur son téléphone. On a atteint un seuil», veut croire Grégoire Galichon qui prédit pour les smartphones dans les lieux publics un destin similaire à celui de la cigarette qui en est progressivement bannie depuis les années 2000 pour des motifs de santé publique. Pour preuve, les portables sont désormais interdits au collège (pour les élèves) à compter de la rentrée prochaine, tandis qu’ici ou là des restaurateurs (près d’Albi, en 2022), des hôteliers ou des collectivités (le village de Seine-Port, au sud de Paris, l’an passé) incitent ou vont jusqu’à en prohiber l’usage.

A l’origine de ce «mouvement global», qui capitalise sur une sorte de ras-le-bol teinté d’angoisse, on retrouve trois amis néerlandais mus par l’envie d’agir contre un des maux du siècle depuis une retraite déconnectée
A l’origine de ce «mouvement global», qui capitalise sur une sorte de ras-le-bol teinté d’angoisse, on retrouve trois amis néerlandais mus par l’envie d’agir contre un des maux du siècle depuis une retraite déconnectée (Denis Allard/Libération)

Lancés aux Pays-Bas il y a un peu plus d’un an, les Offline clubs essaiment d’ailleurs partout en Europe, de Londres à Barcelone, de Berlin à Milan, ces derniers mois. A l’origine de ce «mouvement global», qui capitalise sur une sorte de ras-le-bol teinté d’angoisse, on retrouve trois amis néerlandais, anciennement «très accaparés» par leur téléphone, et mus par l’envie d’agir contre un des maux du siècle depuis une retraite déconnectée – «sans la part spirituelle» – il y a trois ans.

 

«On vit dans une époque où on est de plus en plus pressé et stressé. On se sent aussi déshumanisé, soutient Ilya Kneppelhout, 28 ans, l’un des cofondateurs, rencontré début avril dans un parc du centre-ville d’Amsterdam. Et puis, la solitude et la santé mentale sont de gros problèmes aujourd’hui. Nos événements permettent de faire des rencontres et de se sentir appartenir à une communauté.» L’an passé, les premières sauteries sans smartphone, avec leur temps calme puis leur temps d’échange autour d’un verre, de jeux de société, puzzle et cartes à jouer conçues pour l’occasion, font très vite salle comble. Au point d’envisager des rassemblements de plusieurs centaines de personnes, des franchises à l’étranger et d’ouvrir un café sans smartphone éphémère à la gare centrale d’Utrecht sur plusieurs jours le week-end du 18 avril.

Diviser par trois

«Au départ, on voulait faire un truc fun très local. Et puis, c’est devenu viral en ligne, poursuit l’entrepreneur social amstellodamois, qui n’a pas encore franchi le cap du “dumbphone”. On a du succès, car on apporte des “tips”, comme le fait de commencer petit, par exemple en faisant ses courses sans téléphone, ou en achetant un réveil.» A Paris, au Kawaa, la quête de bons conseils pour limiter son temps d’écran est sur toutes les lèvres. Mélanie, 39 ans, s’est par exemple «obligée à prendre un livre dans le métro» pour ne pas passer ses trajets les yeux rivés sur son téléphone. «Je ne lisais pas beaucoup donc je me suis forcée et maintenant j’adore», narre cette salariée de l’hôtellerie, qui retient de cette soirée «phone free» l’opportunité de désinstaller Instagram pour ne plus consulter le réseau social inopinément.

L’an passé, les premières sauteries sans smartphone, avec leur temps calme puis leur temps d’échange autour d’un verre, de jeux de société, puzzle et cartes à jouer conçues pour l’occasion, font très vite salle comble.
L’an passé, les premières sauteries sans smartphone, avec leur temps calme puis leur temps d’échange autour d’un verre, de jeux de société, puzzle et cartes à jouer conçues pour l’occasion, font très vite salle comble. (Denis Allard/Libération)

«Moi, j’ai toujours ma liseuse ou de quoi écrire pour pallier l’ennui», renchérit Ariel, 26 ans, salariée d’une ONG, qui a réussi à diviser son temps passé sur son téléphone par trois en supprimant les applis de Meta. Depuis la pandémie, durant laquelle elle s’est sentie hyper isolée et angoissée à l’idée de passer 5 heures par jour sur son smartphone. Victorine, elle, tente aussi de prendre le problème à bras-le-corps. «J’ai une appli “blocker” pour bloquer toute distraction, mais ici, c’est imposé et c’est ce qui me permet d’écrire, confie la rédactrice franco-américaine de 36 ans, habituée du Offline club parisien. Parfois, je mets aussi mon tel dans un tiroir en mode avion quand j’ai besoin de me concentrer.» Divorcée et célibataire, elle a aussi fait le choix de ne plus être sur les applis de dating, à l’instar de Bumble ou Tinder. «Nos vies sont soumises aux algorithmes», déplore Victorine, bien décidée à entrer dans «la résistance» contre la captation de notre attention.

Inscription pour plusieurs possible ?
Places
Non
Dis à tes amis de se créer un compte!
6
Adresse du RDV
Précisions pour se retrouver
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Liste des inscrits (1/6 reste 5)
Sponsor
Liste d'attente
Personne
Pour t'inscrire à cette sortie, connecte-toi !

» Je m'inscris «


Fb Connect
Il y a 2 commentaires sur cette sortie.
Pour lire les commentaires ou en ajouter un, connecte-toi !

» Je m'inscris «

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »