Les Cinq Caumartin
23e édition d’Images mouvementées
Du cinéma et des débats pour garder l’espoir, même si, on vous l’accorde, la situation mondiale n’est pas réjouissante... Gouvernés par la loi du profit, livrés en pâture au capitalisme et à tous ses excès, y compris le retour en force des idéologies suprémacistes (racisme, colonialisme, patriarcat...), nous voyons les dégâts tout autour de nous :
- saccage des services publics : santé, éducation...
- menaces sur les droits des femmes
- xénophobie décomplexée
- environnement qui a "Duplomb" dans l’aile
Devant - Contrechamp de la rétention

Date de sortie : 12 novembre 2025
Durée : 1h 18min
Genre : Documentaire
Pays : France
De Annick Redolfi
Synopsis
Pauline, Norah, Kristina attendent pendant des heures, assises sous une cabane en bois perdue au fond du bois de Vincennes. Devant le Centre de rétention administrative (CRA) de Paris, toutes sont venues voir leur proche enfermé. Des vies suspendues à l'attente de leur expulsion ou de leur libération. Sur cette scène, ces femmes se racontent, échangent entre elles, partagent avec les nouveaux visiteurs leur expérience, leur révolte, leurs rêves. Elles sont le miroir de la rétention, son contrechamp. Leurs mots dessinent le paysage d’une zone de non-droit en France, où la violence, l’arbitraire et l’injustice règnent en maîtres...
La réalisatrice


Précédé d'un court-métrage documentaire :
The barber shop d’Emilien Cancet et Gustavo Almenara
France, 2017, 16’12
Suivi du débat :
Des vies éCRAsées
Avec Annick Redolfi, réalisatrice du film Devant, Nicolas Fischer, chercheur CNRS en science politique au CESDIP (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales) et Odile Ghermani, membre de l’Observatoire du CRA (Centre de Rétention Administrative) de Vincennes, de l’OEE (Observatoire de l’Enfermement des Étrangers) et de la LDH (Ligue de Droits de l'Homme)
Les 18 et 19 juin 2025, 4 000 membres des forces de l’ordre ont été déployés pour des contrôles d’identités dans les gares, symbole de la politique « zéro tolérance » voulue par Bruno Retailleau. Dès sa nomination, celui-ci avait proposé un nouvel allongement de la durée maximale de rétention en la portant à 210 jours. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la politique du gouvernement désireux d’ouvrir 3 000 places de rétention supplémentaires à l’horizon 2027.
Partout, les conditions de rétention sont indignes et inhumaines.
Qu’est-ce qui justifie d’enfermer des personnes pour la seule raison qu’ils et elles n’ont pas de papiers ?
Comment lutter contre ces politiques racistes qui détruisent des vies ?
Liste des inscrits (1/4 reste 3)
Liste d'attente 
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