Lors de son grand tour d’Italie en 1787, Goethe s’exclama « Vedi Napoli e poi muori ! » — (Voir Naples et mourir !), affirmant que Naples est la plus belle ville du monde, tant sur le plan naturel qu’artistique, un endroit si magnifique qu’il n’est pas nécessaire de chercher plus loin. En revanche, une peinture du XVIIe siècle représentant le Tribunale della Vicaria—le principal tribunal civil et pénal de Naples—offre une vision inquiétante des bas-fonds napolitains. Le préjugé historiographique d’une « Naples violente » est inscrit dans les récits conventionnels de l’art du baroque. En effet, des œuvres telles que les représentations de Barthélemy ou de Marsyas écorchés vifs par Ribera ont été jugées répugnantes et choquantes, et ont souvent été interprétées comme le reflet d’une société violente. Cette conférence remet en question cette analogie transparente entre la vie quotidienne et la peinture violente, et situe l’œuvre de Ribera dans son contexte artistique, littéraire et social de la Naples du XVIIe siècle.
Horaire : de 12:30 à 13h30
Durée : 1h
SANS RÉSERVATION
Je ferai un saut à l'expo juste après pour revoir d'après les informations offertes pendant la conférence. J'offre une entrée à 5€ pour quelqu'un qui en voudrait. A demander en MP/commentaire
Liste des inscrits (3/10 reste 7)
Liste d'attente 
Il y a 4 commentaires sur cette sortie.