Zahir Abdjaoui a évolué sous les auspices de cheikh Sadek Lebdjaoui, mais il a trouvé tous les encouragements voulus auprès de son père qui lui a achèté sa première guitare et lui a permis de s’inscrire à l’école de musique dirigé pas son maître Sadek Lebdjaoui.

L’artiste a d’abord fréquenté la chorale de son école avant de tester son talent de musicien et de chanteur devant ses amis lors de veillées musicales dans son quartier Ighil Ouazzoug, à Béjaïa. Deux années de cours théoriques et pratiques de musique lui ouvrent la voie du succès. Il a notamment appris les secrets de la musique andalouse, mais c’est vers la musique populaire chaâbi kabyle que Zahir Abdjaoui s’orientera par la suite. Il sillonnera le pays en participant aux festivals de musique dans plusieurs villes, comme Alger, Sétif, Béjaïa, Blida, Tébessa, etc. Zahir Abdjaoui a côtoyé des sommités comme Marcel Khalifa, Warda El-Djazaïra, Djamel Allam. Il s’installe en France, à Paris plus précisément, où il sera aidé par d’autres artistes qui lui permettront de se produire sur scène et dans des cafés. Aux albums dont le dernier en date «Tagmatt » (fraternité), s’ajoutent des soirées et des tournées qu’il a animées aussi bien en France qu’au Canada.