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figure tutélaire de la modernité, fondateur de « l’École de Vienne », Arnold Schönberg incarne un tournant esthétique, lié à l’histoire la plus tourmentée du vingtième siècle : douze stations ne sont pas de trop pour approcher un tel phénomène.
Artiste majeur du vingtième siècle, rénovateur radical de la pensée musicale, Arnold Schönberg fut aussi théoricien et peintre, et n’eut de cesse, notamment par le biais d’autoportraits, d’approfondir sa pensée d’ordre synesthésique. C’est donc une diffraction kaléidoscopique du « phénomène Schönberg » que nous proposent Ariane Matiakh et Bertrand Bonello.
Celui dont la musique inaugura une ère esthétique, mais qui se vit aussi qualifier de compositeur « dégénéré » par le régime nazi, se dévoile au prisme du chiffre 12 : comme les douze sons de la gamme chromatique fondant le système dodécaphonique, et comme douze extraits d’œuvres représentatives de son imaginaire en perpétuelle transfiguration : de Pelléas et Mélisande à Erwartung, du Pierrot lunaire au Concerto pour piano, l’orchestre, le lied et le piano rivaliseront d’engagement pour faire miroiter, devant l’histoire et face à elle, toute la palette schönbergienne.