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RÉCITAL DE PIANO :

IVO POGORELICH

FRÉDÉRIC CHOPIN (1810– 1849)

Prélude (Op. 45)

ROBERT SCHUMANN (1810-1856)

Etudes Symphoniques et variations posthumes (Op. 13)

*** ENTRACTE ***

JEAN SIBELIUS (1865-1957)

Valse Triste (Op. 44 n°1)

FRANZ SCHUBERT (1797-1828)

Six Moments Musicaux D780 (Op. 94)

I.  Moderato en do majeur

II.  Andantino en lab majeur

III.  Allegro moderato ien fa mineurIV.  Moderato en do# mineur, andantino en la majeur

V. Allegro vivace en fa mineur

VI.  Allegretto en lab majeur

Né à Belgrade en 1958, fils de musicien, Ivo Pogorelich débute le piano à sept ans et donne son premier récital à l’âge de dix ans. Sa rencontre avec l’éminente pianiste et pédagogue géorgienne Alisa Kezeradze, avec qui il entame une intense et fructueuse collaboration à partir de 1976, est décisive pour sa carrière. Grâce à elle, Ivo Pogorelich adopte une rare technique issue de la tradition européenne tout droit venue de Beethoven et passée par Liszt, et pratiquée depuis par de rares pianistes tels Mme Kezeradze. Ivo Pogorelich est aujourd’hui le septième maillon d’une lignée historique de pianistes et se place ainsi d’ores et déjà parmi ceux qui laisseront leur marque dans l’histoire mondiale du piano.

Ivo Pogorelich connait le succès dès les années 1970, avec sa victoire au Concours National de Zagreb en 1975, suivie d’une tournée de deux mois aux Etats-Unis avec le Dubrovnik Festival Orchestra. Peu après, il remporte le Concours Alessandri Cassagrande à Terni (Italie). Ivo Pogorelich attire l’attention des publics du monde entier en 1980 en devenant lauréat du prestigieux Concours International de Piano de Montréal, se distinguant particulièrement par son interprétation spectaculaire du Concerto n° 3 de Prokofiev lors de la finale. La même année, Ivo Pogorelich participe au 10e Concours International Frédéric Chopin à Varsovie, où son élimination sans explication provoque des désaccords au sein du jury jusqu’à la démission de Martha Argerich, convaincue du génie du jeune pianiste.