Un poème chorégraphique et musical en quatre tableaux

Entrelacer des mélodies baroques jouées en live par des musiciens et des tubes d’Eurythmics ou de Soft Cell, c’est l’idée qu’a eue Alban Richard pour sa nouvelle pièce. Le directeur du centre chorégraphique national de Caen, présent sur le plateau au milieu de sept interprètes, crée ici une échappée inspirée par la littérature musicale anglaise du XVIIe siècle. Sur ce thème propice aux états d’âme qu’est la mélancolie, il livre quatre « portraits-études » pour mieux faire vibrer les différentes nuances de ce sentiment. Portée par des chants, de la viole de gambe, mais aussi par un beatboxer, cette création ambitieuse entend fusionner gestes, sons, textes, costumes et lumières. Mais le chorégraphe entend également y glisser des confidences sur la mort et notre vulnérabilité.
Durée:1h40
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