À travers une nouvelle série de dessins et de céramiques, Louise Aleksiejew et Antoine Medes proposent d’explorer ces moments de latence qui précèdent tout pic narratif. Un abandon par procuration à la torpeur, à la fatigue et aux états seconds, qui marquent la nécessité de se créer des instants de répits au milieu d’une société à hyperactivité parfois douloureuse.
Le projet Pulp·e questionne la construction de l’image, dans sa réappropriation, dans son écriture, dans sa transposition, inclue le corps, afin de nous faire déambuler dans de possibles narrations. Le titre renvoie à la typologie spécifique des Pulp (bande dessinée populaire) et l’ajout du E propose une signification concrète, la pulpe. Titre hybride, l’exposition présentera plusieurs états : des scénarios, des éléments de décors, des films. Les formes populaires et folkloriques reprises et dessinées par Benjamin Hochart dépasseront le cadre de la feuille de papier et le Drawing Lab deviendra le théâtre d’une narration inédite dont le spectateur viendra en activer les divers scénarios.