La projection sera précédée d'un concert du Western Band Seugy
Mercredi 13 novembre à 20h30 au Royal Utopia de Pontoise,
avant-première exceptionnelle et musicale pour fêter la musique sous toutes ses notes et annoncer (en fanfare) le lancement du Festival Piano Campus ( 6 décembre 2024 - 5 février 2025).
Séance précédée d’un concert du Western Band Seugy, HARMONIE FANFARE qui nous interprétera quelques grands classiques.
Tarif habituels Utopia & Libre participation au chapeau pour les artistes.
EN FANFARE
Réalisé par Emmanuel COURCOL.
Durée : 1h43mn.
Avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Succo, Jacques Bonnafé...
Scénario d’Emmanuel Courcol, Irène Muscari, Oriane Bonduel et Marianne Tomersy.
Du 13/11/24 au 17/12/24

La puissance de la musique, ses trilles qui vous vrillent, commencent à vous prendre aux tripes. Puis… Un couac ? Un crescendo mal positionné ? Une intention mal rendue ? On reprend tout au début ! Des hautbois aux violons, tous se concentrent, tous à l’affut du moindre geste de celui qui dirige : le maestro Thibault Désormeaux (Benjamin Lavernhe, particulièrement crédible). Terriblement attentif, terriblement exigeant, il ne laisse rien passer en essayant de ne pas s’impatienter. Chef d’orchestre de renommée internationale, on sent bien qu’il n’est pas de ceux que l’on ose contrarier.
Mais voilà, le sort, lui, peut se permettre d’être contrariant. En pleine répétition, le maestro a la tête qui tourne, le stress… la sueur aux tempes. C’est fou comme un simple malaise, qui a au premier abord tous les symptômes du surmenage, peut bouleverser le cours d’un destin. Une chambre de repos, quelques examens plus tard… Le diagnostic est sans appel : leucémie. Voilà Thibault obligé de se mettre en quête d’un donneur de moelle osseuse au sein de sa famille. Ses parents ? Trop vieux. Sa sœur, pas vraiment proche de lui et qui le charrie souvent ? Elle accepte aussi sec, malgré leurs différends, malgré sa trouille non dissimulée. Sauf que le test ADN va tuer l’espoir dans l’œuf : elle et lui n’ont aucun gène compatible, preuve qu’il et elle ne sont pas du même sang… Roulement de tambour, branle-bas de combat. Outre la déception de l’impossible greffe, c’est tout un système de croyances qui s’effondre : s’ils ne sont pas frères et sœurs, que sont-ils l’une pour l’autre, de qui sont-ils les enfants ?
Est-ce une vérité cachée, un mensonge organisé ? L’impression d’avoir été bernés depuis la naissance. Thibaut sera rêche, ses paroles seront rudes envers ceux qui l’ont adopté sans le lui avoir jamais avoué, sans lui donner la possibilité de connaître ses origines. Et sans cet incident de parcours, la vie aurait continué ainsi, dans un mensonge perpétuel. Il aurait continué de jouer les fils respectueux et modèle dans une famille bien proprette et bien bourgeoise, de jouir innocemment des facilités que procurent l’argent, des fruits d’un parcours studieux où jamais rien n’aura manqué… Mais tout cela semble soudain factice, il se sent tel un usurpateur malgré lui. Bien qu’il y ait d’autres urgences, que le temps ne soit pas à s’entredéchirer, ses manières policées éclatent aux coutures. Sa colère profonde semble inextinguible, destinée à laisser des traces indélébiles. Passage régressif, comme si le grand adulte qu’il est se sentait rétrécir. Il se retrouve comme un petit garçon aux prises avec une maladie plus grande que lui et pas de fée marraine à sa portée pour faire des miracles.
Sauf que… derrière ce secret sommeille un autre secret… Celui d’un frère caché, abandonné à un autre sort… Là aussi il y aura de la rancœur. Un nouveau sentiment de gâchis… mais une lueur au bout ! Car heureusement, de ce ratage, les services sociaux ont gardé la trace, quelque part au fond d’un tiroir. Comme quoi l’administration française a quand même du bon !
Voilà Thibault qui n’a d’autre choix que de partir à la rencontre de son frangin inconnu qui pourrait être le donneur inespéré : Jimmy (épatant Pierre Lottin)… Et comme toujours, avec l’assurance des gens de sa condition, il ne prendra guère de gants. Il y aurait même de très bonnes raisons de l’envoyer valdinguer… Mais le brave Jimmy, qui n’appartient pas au même rang social, simple employé de cantine, pas bégueule et bonne pâte, va accepter de donner un peu de sa santé à celui qui était quelques instants auparavant un parfait étranger. Et ce sera le début d’une relation aussi improbable que forte entre ces deux-là qui ignoraient chacun l’existence de l’autre, qui n’avaient rien en commun, sauf un truc essentiel, capable de gommer toutes les différences sociales et culturelles : l’amour absolu de la musique et la passion de la pratiquer, que ce soit à la tête d’un orchestre symphonique ou au sein d’une fanfare…
Prix des places : 5,50 € la place pour abonnés et 7,50 € en individuel. (Espèces ou chèque. Pas de CB). + participation au chapeau.
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