Mard - Sam 11h-19h
Broder le passé, tisser l’avenir
Carolle Bénitah
Carolle Benitah : « La Nuit étoilée », 2009-2014. À voir à la galerie Clémentine de La Féronnière, Photo Carolle Benitah
Avec un fil rouge sang, elle brodait sur ses propres photos ou sur des clichés qu’elle avait chinés.
La photographe plasticienne franco-marocaine Carolle Bénitah, décédée l’an passé, revenait ainsi sur son passé, sur l’enfance et le passage à l’âge adulte, cette période où la jeune femme, confrontée à des traditions étouffantes, aspirait à la liberté.
Plusieurs de ses séries (dont une inédite sur la mer… et la mère) sont déployées.
Toutes portent une forte charge émotionnelle, tels ces gros plans sur sa bouche close aux lèvres fardées, recouverts de mots écarlates répétés tels des mantras.
Elle plaquait aussi des feuilles d’or sur des images de familles anonymes, occultant les visages. Le métal précieux « agit comme un miroir où l’on peut se projeter », disait-elle.
Sur une photo solaire, elle sourit, attablée dans un café avec son fils, et ses broderies dorées dessinent une houle de joie.
r Jusqu’au 2 août, (sf dim., lun.), 01 42 38 88 85. Entrée libre
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