Le travail que Bianca Dacosta nous présente dans « Terra Brasilis : naviguer à vues » se situe au point d’intersection de la mer et de la terre, de la navigation et de l’agriculture bio-interactive, des images de la science et des savoirs ancestraux, et plus exactement au point où ces vues s’entrechoquent et rentrent en conflit.
Commissariat : Viviana Lipuma et Aurélie Barnier
Graphisme : Camille Adler et João Simões
Originaire de Rio de Janeiro, Brésil, Bianca Dacosta, diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs, explore les notions de mémoire et de ressource naturelles dans une logique politique, post-coloniale et anti-extractiviste. Elle fonde une part essentielle de son travail sur la situation politique, écologique et historique de son pays. Ses méthodes s’inscrivent dans les logiques de la cartographie subjective et reposent sur la recherche des traces de la mémoire ancestrale du territoire, dont elle tire des outils pour d’autres perceptions, d’autres récits de l’espace, du corps et de la nature : marquée par les mouvements qui animent aujourd’hui les peuples indigènes et la pensée de certains de leurs chefs, elle intègre dans son travail la conscience des différentes crises en cours. Plus largement, la perspective d’un effondrement de la civilisation se traduit dans son travail par des tentatives de réconciliation avec la nature. Cette recherche se matérialise par des dispositifs multiples dans lesquels se mêlent performance, photographie, film, sculpture et installation.
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