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Depuis le début des années 2010, le vocabulaire d’Amélie Bertrand se compose de motifs – presque de signalétiques – que chacun peut appréhender aisément, murs en briques, grillages, chaines, carrelages de piscine, issus des réponses affichées par l’internet, à des interrogations en forme de mots-clefs. Elle les combine ensuite en « espaces crédibles » formant des paysages toujours étranges, devant lesquels une sensation de mirage suscite souvent le malaise, explorant les possibilités et les contradictions de ces images artificielles. Au centre de cet univers, les nymphéas deviennent des formes, ou peut-être à l’inverse, la forme géométrique devient nénuphar, un motif dont l’efficacité est prouvée, définitivement vérifiée, presque épuisée par l’immense série de Claude Monet et le décor immersif du musée de l’Orangerie.
Il serait erroné de parler de « destin tout tracé » pour définir la vie de Heinz Berggruen. Né dans une famille juive à Berlin en 1914, il s’exile en Californie à l’orée de la Seconde Guerre Mondiale. Après des études en France, il a ses premiers contacts avec le monde de l’art à San Francisco. Au lendemain de la guerre, Berggruen préfère retourner sur le vieux continent, d’abord dans son pays natal en tant que journaliste, puis au siège de l’UNESCO à Paris. Lassé, il s’engouffre petit à petit dans le marché de l’art : après une première galerie Place Dauphine, il s’installe définitivement rue de l’Université où il se spécialise notamment dans les arts graphiques des artistes modernes.
Passionné, il noue très rapidement des contacts avec la sphère culturelle parisienne et rencontre autant les artistes à exposer que les poètes, marchands, historiens, critiques et collectionneurs de l’époque. Berggruen se fait une place certaine dans la capitale et fort de son succès, il devient son « meilleur client ». En effet, guidé par ses propres goûts et affinités, il constitue une solide collection d’œuvres du 20ème siècle autour de ses deux maîtres favoris : Picasso et Klee.