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Bertille Bak
Détournant les représentations habituelles de communautés marginalisées ou invisibilisées, l’œuvre de Bertille Bak (née en 1983 à Arras) met en scène des populations, des rituels ou des situations qu’elle subvertit avec la complicité des protagonistes eux-mêmes.
Sans scénario préalable, l’artiste s’immerge dans le mode de vie d’un groupe — l’équipage d’un bateau de croisière à Saint-Nazaire, des cireurs de chaussures à La Paz, de jeunes mineurs indiens, indonésiens ou thaïlandais, des demandeuses d’asile résidant à Pau, des artisans dans la médina de Tétouan. Elle évolue à leur contact, observe leurs rites, leurs gestes et leurs objets, avant d’y instiller de nouvelles règles et des artifices en tout genre. Bertille Bak conçoit dès lors avec ces communautés des rituels collectifs qui produisent une image d’elles-mêmes émancipatrice, libérée des clichés véhiculés tant par des documentaires misérabilistes que par un discours activiste basique. Loin de banaliser leurs conditions de vie précaires, Bertille Bak montre ces réalités le plus souvent faussées par l’imaginaire collectif, et donne aux premiers concernés les moyens de se raconter par des chemins détournés. Ensemble, ils façonnent des récits fictionnels, des histoires qui bousculent l’ordre établi et le sentiment de fatalité, puis elle leur propose de recourir à la performance et au théâtre.
Tina Modotti
La vie de Tina Modotti (Udine, Italie, 1896 – Mexico, 1942) a été marquée par quelques-uns des événements historiques les plus importants de la première moitié du XXe siècle : l’émigration économique des Européens vers l’Amérique, la naissance du cinéma muet sur la côte ouest des États-Unis, les mouvements agraires postrévolutionnaires au Mexique, l’essor du muralisme politique, la revendication de la culture indigène mexicaine, l’émancipation des femmes dans la sphère publique, l’opposition entre staliniens et trotskistes après la révolution russe de 1917 et la guerre civile espagnole.
Elle fait partie d’une génération de femmes qui a apporté une contribution majeure à la photographie des années 1920 et a exercé une grande influence sur la photographie mexicaine ultérieure, de Manuel Álvarez Bravo à Graciela Iturbide. Modotti s’est initiée à la pratique de la photographie grâce à Edward Weston ; toutefois, son œuvre, qui développe une vision très personnelle, dépasse l’enseignement formaliste de ce dernier. Après son émigration économique depuis la ville italienne d’Udine jusqu’à San Francisco et Los Angeles, Modotti part pour le Mexique, où elle participe à la « renaissance mexicaine » et à l’effervescence culturelle postrévolutionnaire. Intégrée au cercle des artistes et des muralistes établis sur place, elle allie rapidement une « photographie incarnée » au formalisme de Weston. Militante du Parti communiste mexicain (PCM) dès 1927, elle dénonce la condition des démunis avec son appareil photo, insistant notamment sur la construction d’un nouvel imaginaire autour des femmes mexicaines.
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