Un harpon, le mur des jubilations, des agrafes, des femmes fuyant la musique sacrée, deux petits seins tranchés.
Je suis je ne sais qui,
je meurs je ne sais quand,
je m'étonne d'être aussi joyeux.
Jeanne Candel puise la sève de sa prochaine création dans la figure de Baùbo, issue de la tradition orphique grecque. La rencontre de cette prêtresse avec Déméter incarne les motifs puissants du désir et de la pulsion de vie : Baùbo est celle qui dévoile son sexe et révèle par le rire l’art de n’être pas mort. À partir de ce mythe, d’œuvres d’Heinrich Schütz et d’autres matériaux, Jeanne Candel et le directeur musical Pierre-Antoine Badaroux composent une « passion d’aujourd’hui » où musique et théâtre s’entrelacent.
« Nous allons créer une anatomie de la passion, ouvrir le corps et l’âme pris dans les tourmentes de la passion : faire une offrande de cela dans le langage du rêve. Le montage par la logique du rêve sera notre principe de composition. Le rêve et son idiome si énigmatique renferment des puissances d’écriture que je voudrais mettre à l’épreuve du plateau. Je voudrais révéler la vie intérieure du trouble passionnel, montrer la vie depuis l’inarticulé, le mystère de cette énergie qui peut emporter n’importe quelle existence. » Jeanne Candel
Chacun s'occupe de sa réservation
After si désiré