Je vous propose la balade "automne"
des buttes Chaumont
nous verrons les arbres remarquables, la faune et la flore
le circuit de cette ballade de 1h30
est le même que nous empruntons aux 4 saisons.
nous verrons un coté encore sauvage des buttes
Nous finirons la ballade par un pot
chacun amène quelquechose à partager
les hommes : boissons
les femmes : grignotage !!
Lors de l’agrandissement de Paris en 1860, Napoléon III décida de transformer l’ancienne carrière de Gypse en un magnifique jardin. Si l’ensemble sera terrassé et remblayé pour créer des aménagement paysagers, les reliefs parc proviennent des anciens creusements effectués pour extraire le Gypse.
Plus d'histoire
Dès l’Antiquité, le sous-sol parisien était exploité pour ses carrières de gypse, qui donnèrent à la capitale son surnom de « Lutèce la blanche ». Les Romains avaient découvert qu’il se transformait en plâtre une fois porté à une température de 120°C.
Le creusement des carrières sur la butte Chaumont commença après la Révolution, ce qui changea considérablement sa physionomie. Au XIXe siècle, la précieuse matière était acheminée jusqu’aux États-Unis, ce qui a valu au quartier son nom de « quartier d’Amérique ». Elle s’élevait à une hauteur de 45 mètres et était divisée en trois galeries superposées d’environ 15 mètres de hauteur.
Ce lieu escarpé et inculte servait aussi de bassin d’épuration, où l’on faisait sécher les matières recueillies, qui étaient utilisées pour la fabrication d’un engrais. Ce n’était pas le seul attrait de la butte, puisqu’elle permettait aussi de se débarrasser des cadavres de chevaux. Cette décharge à ciel ouvert était tolérée, car elle se situait encore en-dehors des limites de la ville de Paris... A sa disparition, l’habitude restera d’y jeter toutes sortes d’ordures. Les carrières furent exploitées jusqu’en 1860. Dans les carrières, des fossiles de l’Éocène (environ 30-35 millions d’années) ont été trouvés, dont des mammifères comme le Palaeotherium, qui serait l'ancêtre du cheval. D’éminents chercheurs, dont Georges Cuvier, le fondateur de la paléontologie des vertébrés, ont découvert ces fossiles, ou les ont étudiés.
Au Second Empire, les carrières fermées, Napoléon III décida de transformer la colline désolée en somptueux jardin. L'Etat acquit le terrain en 1863 et les premiers coups de pioche furent donnés en 1864. Trois ans furent nécessaires pour réaliser les travaux titanesques de terrassement et créer les aménagements paysagers qui agrémentent le parc. Cette prouesse nécessita l'aide de 1 000 ouvriers, une centaine de chevaux, 450 wagonnets sur 39 km de rails, 2 machines à vapeur, et l'utilisation de dynamite pour faire sauter la roche. 200 000 m3 de terre végétale et 800 000 m3 de terrassement furent utilisés, et 14 212 barreaux verticaux vinrent habiller la grille de 2 475 mètres de longueur, comprenant 6 grands portails et 9 entrées secondaires.
151 ANS
Le parc fut inauguré le 1er avril 1867, en même temps que l'Exposition Universelle du Champ-de-Mars. Assisté du jardinier Barillet- Deschamps, de l'architecte Davioud, et de l'ingénieur Belgrand, Jean-Charles Alphand métamorphosa les anciennes carrières, creusant un lac et une grotte ornée de fausses stalactites, faisant jaillir des cascades et des ruisseaux. Davioud réalisa également une partie de la mairie du 19e arrondissement (1869), située en face de l'entrée principale du parc.
Le parc prit alors le nom de la butte. « Chaumont » viendrait, selon toute hypothèse, de la contraction des mots « chauve » (calvus en latin) et « mont » (mons en latin).
Ballade réalisée à chaque saison Printemps été automne hiver depuis 8 ans
voici une video qui montre quelques-unes des plantes sauvages des buttes , et leurs opportunités culinaires ou médicinales.