Un peu d'histoire :
Au début des années 60, pour fuir la dictature de Salazar, la crise économique et les guerres coloniales, de nombreux portugais quittent leur pays pour la France. Le pays, en pleine Trente Glorieuses, a besoin de main-d'oeuvre. L'emploi est bien là, mais pas l'hébergement...
Entre 12 000 et 15 000 Portugais habiteront ce qui est devenu peu à peu le plus grand bidonville de France. 45 ha de friche sur le plateau de Champigny surnommés rapidement la « deuxième capitale Portugaise »
Le maire de la ville, Louis Talamoni, bien décidé à ce que "Le soleil brille pour tout le monde" fait installer des points d'eau et amener l'électricité dans le bidonville.
Des formations professionnelles sont proposées ainsi que des cours de français. Les enfants sont scolarisés. La municipalité met à disposition des cars pour les transporter aux bains douches. On les emmène jouer en Seine-et-Marne ...
Le bidonville sera démantelé en 1972.
Le 11 juin 2016, un monument en hommage à Louis Talamoni sera érigé à l'emplacement où les dernières baraques du bidonville ont été détruites.
Aujourd'hui, la ville se transforme encore puisque les premières lignes du Grand Paris Expres, et notamment la ligne 15 Sud, qui desservira Champigny, ouvriront en 2025.
C'est donc dans ce voyage à Champigny, entre son passé et son futur, que je vous propose de m'accompagner ce dimanche.
Comme d'habitude, port du masque et respect de la distanciation sont de mise
ATTENTION : Aucune gare de RER à proximité du lieu de RV. Celui ci est accessible en voiture ou en bus.