Vilna – São Paulo – Paris : Lasar Segall et Lucy Citti Ferreira
« Saisir le vécu sur le vif, quoiqu’en principe rien n’est saisissable »
Connu pour ne travailler qu’en lumière naturelle et peindre chacune de ses œuvres une seule journée, en une seule journée et sans croquis préparatoires, Avigdor Arikha (1929-2010) fut une figure de la vie artistique et intellectuelle parisienne depuis les années 1950 jusqu’à sa mort.
Peintre, dessinateur, graveur et historien de l’art, Arikha est né en 1929 dans une famille juive germanophone de Bucovine (actuelle Roumanie). En 1941, il est déporté avec sa famille dans un camp de concentration de Transnistrie, où son père est assassiné. Parvenu à s’évader avec sa sœur, Arikha rejoint la Palestine mandataire en 1944, âgé de 15 ans, et participe à la guerre d’indépendance de 1948. À Jérusalem, il est notamment formé par des professeurs du Bauhaus ayant fui l’Allemagne, puis obtient une bourse pour étudier aux Beaux-Arts de Paris, où il s’établit définitivement en 1954.
Peintre abstrait jusqu’au milieu des années 1960, il trouva une passion renouvelée pour représentation sous l’impulsion de son grand ami Alberto Giacometti. Un jour de 1965, après avoir vu la résurrection de Lazare du Caravage au Louvre, Arikha ressentit « une faim violente dans les yeux » et le désir de saisir avec immédiateté la vérité d’une personne ou d’un objet à ce moment précis.
Plein tarif : 6,50€ - ami du MAHJ 4,50€
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