Chacune // chacun avec sa résa à prendre sur le site
Paris, 15 avril 1874, huit heures du soir, dans l’ancien atelier du célèbre photographe Nadar, boulevard des Capucines. Aux 2e et 3e étages du bâtiment, une trentaine de peintres se sont rassemblés pour présenter eux-mêmes au public une sélection d’environ 165 œuvres. Revivez la soirée d’inauguration de la première exposition impressionniste grâce à la réalité virtuelle ! Un voyage dans le temps inédit et immersif, à partager en famille ou entre amis.
Equipé d'un casque de réalité virtuelle, entrez dans l'atmosphère feutrée de la première exposition impressionniste – reconstituée pour la toute première fois - et partez à la rencontre des peintres alors qu’ils ne sont encore que de jeunes artistes au destin incertain. Au fil de votre déambulation, des excursions vous entraineront hors de l’exposition, dans les lieux qui ont marqué les débuts du mouvement. Vous serez ainsi transporté au Salon, puis dans l’atelier du peintre Frédéric Bazille, où émerge l’idée de cette exposition, ou encore sur l’île de la Grenouillère, en compagnie de Monet et Renoir peignant ensemble ; enfin jusqu'au Havre, où Monet exécute son célèbre tableau Impression, Soleil Levant. Ces échappées permettront de mieux saisir les liens qui unissent les membres du groupe, la teneur de leur quête et l’importance du courant artistique qu’ils sont en train d’inventer.
Dans « Paris 1874 », une sélection d’œuvres ayant figuré à
l’exposition impressionniste de 1874 est mise en perspective
avec des tableaux et sculptures montrés au même moment au
Salon officiel. Cette confrontation inédite permet de restituer
le choc visuel des œuvres alors exposées par les impressionnistes,
mais aussi de le nuancer, par des parallèles et recoupements
inattendus entre la première exposition impressionniste et le Salon.
L’exposition du musée d’Orsay montre les contradictions et
l’infinie richesse de la création contemporaine en ce printemps
1874, tout en soulignant la modernité radicale de l’art de ces
jeunes artistes. « Bonne chance !», les encourage un critique,
« il ressort toujours quelque chose des innovations. »