De 8h à 18h, des producteurs locaux vous proposeront des légumes et des fruits, des fromages et des yaourts, du miel, de la confiture, des pâtes ou du quinoa, du foie gras et des escargots, mais aussi des produits artisanaux. Pour les gourmands, pour les curieux, pour celles et ceux qui aiment les bonnes choses et les produits de qualité, tout un terroir à découvrir !

Les origines de Sézanne remontent à l’âge de pierre, puis à l’époque gauloise et gallo-romaine. C’est alors une petite agglomération qui s’appuie notamment sur l’industrie de la céramique.

Les grandes vagues d’invasion anéantissent la ville. Puis, au Xème siècle, les moines de Saint-Julien creusent une dérivation du Grand Morin ; le comte Thibaud Ier de Champagne fait construire un château et des fortifications, et instaure les deux grandes foires annuelles de Pâques et de la Saint-Nicolas. Le château, devenu prison à la Révolution, puis école, et enfin salle municipale, est toujours là : c’est le Prétoire.

Sézanne se développe et étend ses faubourgs, accueille trois nouvelles églises, un Hôtel-Dieu, des couvents. Ainsi, jusqu’au XIIIème siècle, Sézanne est l’une des plus importantes cités de Champagne.

Des guerres médiévales se succèdent ensuite, qui appauvrissent Sézanne et ruinent la campagne alentour.

Le XVIème siècle marque le retour de la prospérité de la ville, grâce à l’industrie du cuir, à la fabrication et au commerce du drap, et à la vigne.

La peste noire et les guerres de religion ravagent le pays sézannais, et il faut reconstruire. C’est à cette époque (1592) que fut achevée l’église Saint-Denis. La paix revient, et Sézanne se porte bien, jusqu’au désastre de l’incendie de l’Ascension 1632, qui détruit presque toute la ville, et menace même l’église.

Le temps s’écoule ; à la veille de la Révolution, Sézanne est un paisible chef-lieu de bailliage riche de 121 paroisses. Les fortifications du Moyen-Âge ont été comblées et sont devenues des promenades arborées. La tourmente révolutionnaire fait peu de dégâts à Sézanne, mais fait perdre à la cité son statut de chef-lieu.

Les siècles passent, sans trop marquer la ville, qui résiste aux soubresauts de l’histoire, et veille surtout à nourrir ses habitants et à se développer. À la fin du XIXème siècle, elle bâtit son marché couvert, la Halle ; elle construit un collège et des écoles, repave ses principales rues, ouvre un jardin public devant l’Hôtel de Ville, érige une caisse d’épargne, et, plus près de nous, crée deux piscines, un stade omnisports, une maison des sports, une cité scolaire, et même un cinéma