

Après Ahouvi en 2023, l’artiste d’origine israélienne Yuval Rozman aborde le quatrième opus de ce qu’il nomme la Quadrilogie de ma Terre, une œuvre passionnante qui aborde le lien avec son pays natal et le territoire israélo-palestinien. Dans cet ultime épisode, il prend du recul ou, plus exactement, de la hauteur, mettant en jeu le point de vue de trois oiseaux qui, depuis la canopée, s’interrogent… Dans le ciel de la Cisjordanie, les volatiles enquêtent sur l’assassinat d’un jeune Palestinien autiste de 32 ans, tué par la police israélienne en 2020. De cet événement tragique, Yuval Rozman compose une comédie noire où la parole des oiseaux tente d’explorer le drame en montant un procès, sur la terre et dans les airs, pour comprendre, avec esprit et humour, la folie des hommes.
Et si s’élever au-dessus des frontières donnait un angle inédit pour évoquer le conflit territorial qui secoue la Palestine et Israël ? C’est le parti que prend Au nom du ciel, en épousant le point de vue de trois oiseaux - un bulbul, une drara et un martinet noir - qui enquêtent sur l’assassinat d’un jeune Palestinien autiste tué par la police israélienne en 2020. Depuis le ciel de la vieille ville de Jérusalem, ces volatiles tentent de comprendre les circonstances de la tragédie. Cette fable contemporaine sur l’ornithologie en Terre Sainte se déploie au-dessus d’un nid, où les interprètes défient la gravité, en une chorégraphie de mots et mouvements.
En investissant un espace souvent saturé de roquettes, pierres et drones, Yuval Rozman déplace le rapport à la réalité pour retrouver la beauté au sein de paysages défigurés, familiers au metteur en scène israélien. Yuval Rozman, installé en France depuis 2012, a notamment développé la Quadrilogie de ma Terre, cycle dont Au nom du ciel marque le terme. Le deuxième volet - The Jewish Hour - avait notamment reçu le Prix du Jury du festival Impatience 2020.
Durée 2h
Chacun(e) avec sa place (BR, weclap...)
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