AVEC TON PASS SANITAIRE OU AUTRES ATTESTATIONS RECONNUES ALORS 1 ENTREE GRATUITE POUR TOI LA PREMIERE PERSONNE (SANS CARTON) INSCRITE APRES MOI. CETTE INVIT EST AUSSI VALABLE POUR LA SORTIE SUIVANTE EXPO A POMPIDOU -16:45H-
Dès 1916 et jusqu’à sa mort en 1957, Constantin
Brancusi occupe plusieurs ateliers, successivement
aux numéros 8 puis 11 de l’impasse Ronsin, dans
le 15e arrondissement de Paris. L’artiste y investit
deux puis trois ateliers, qu’il ouvre pour former
deux vastes pièces dans lesquelles il expose ses
œuvres. En 1936 et 1941, il y adjoint deux autres
espaces de travail contigus où se trouvent son
établi et ses outils.
Constantin Brancusi accorde une importance
capitale à la relation de ses sculptures avec l’espace
qui les contient. Dès les années 1910, en disposant
des sculptures dans une étroite relation spatiale,
il crée au sein de l’atelier des œuvres nouvelles qu’il
nomme « groupes mobiles », signifiant ainsi
l’importance du lien des œuvres entre elles et les
possibilités de mobilité de chacune au sein de
l’ensemble.
À partir des années 1920, l’atelier devient le lieu de présentation de son travail et une œuvre d’art à part
entière, un corps constitué de cellules qui se
génèrent les unes les autres. Cette expérience du
regard à l’intérieur de l’atelier vers chacune des
sculptures pour constituer un ensemble de relations spatiales conduit Constantin Brancusi à remanier quotidiennement leur place pour parvenir à l’unité
qui lui paraît la plus juste.
À la fin de sa vie, Constantin Brancusi ne produit plus de sculptures pour se concentrer sur leur seule relation au sein de l’atelier. Cette proximité devient si essentielle que l’artiste ne souhaite plus exposer et, quand il vend une œuvre, il la remplace par son tirage en plâtre pour ne pas perdre l’unité de l’ensemble.