Dans son oeuvre Asylum, Be’er examine des concepts tels que l’identité, l’extranéité, l’oppression, la discrimination, la domination, la liberté, l’appartenance, l’immigration, la patrie, la nostalgie et le foyer. Ces concepts sont pertinents pour tout être humain d’un point de vue existentiel, où qu’il se trouve dans le temps et l’espace. La quête d’un lieu identifié comme un foyer fait partie de l’expérience existentielle humaine. En relation avec le moment présent dans lequel nous nous trouvons, la réalité aborde des sujets liés à l’asile, car nous sommes tous témoins des millions de demandeurs d’asile qui fuient les guerres et les conflits à travers le monde, essayant de trouver un endroit où ils se sentiront en sécurité. « Uga, Uga », une comptine israélienne populaire, est entendue en hébreu dans la bande sonore d’Asylum.
Uga, Uga :
Tourner autour du pot,
Nous tournons en rond,
En cercle toute la journée,
Jusqu’à ce que nous trouvions notre place.
Assis, debout.
Assis, debout.
Assis et debout.
Jusqu’à ce que nous trouvions notre place.