Andrés Fernández se concentre sur l’origine: le mystère de la naissance et de l’évolution d’une vie humaine, comme on peut le voir dans la Carte de la vie et la pré-vie où se déroulent toutes les grandes étapes d’une existence jusqu’à sa fin.
Quand Santiago Talavera (né à Albacete, Espagne en 1979) s’est plongé dans l’œuvre d´Andrés Fernández, il a été épaté par la simplicité avec laquelle ce dernier exprime des préoccupations profondes, intimes, autant qu’universelles. En réaction, ses dernières créations sont envahies de rails qui survolent des paysages inhospitaliers. Avec des sortes de toboggans géants, aurait-il trouvé une façon de connecter ou de surmonter quelque chose de fragmenté ? Est-il possible que ce qui a ému Santiago ait à voir avec le désir qui se dégage de son travail, de trouver un interlocuteur ?
L’axe central du travail de Santiago Talavera est la réflexion sur la condition humaine à travers les possibilités symboliques du paysage. Accablé par la dérive d’une société sémio-capitaliste ainsi que par l’accélération d’une marchandisation impitoyable, Santiago invente les vestiges d’un avenir sans humains, dans lequel les animaux vivent en liberté.