Figure majeure de l’art nord-américain, Alice Neel (1900-1984) n’a cessé, tout au long de sa vie, de peindre les marginaux. Ignorée de son vivant, cette peintre extraordinaire est louée aujourd’hui pour la grande acuité avec laquelle elle a portraituré les différentes strates de la société américaine.
« J’ai peint les névrotiques, les fous et les malheureux. J’ai aussi peint les autres, et même quelques gens bien ». À l’image d’Honoré de Balzac, Alice Neel s’est, elle aussi, improvisée collectionneuse d’âmes, s’efforçant de peindre à son tour La Comédie humaine, dessinant aussi bien la souffrance et la perte que le courage et l’endurance. L’artiste américaine a ainsi, toute sa vie durant, dédié son art aux laissés-pour-compte, privilégiant les perdants et les outsiders qu’elle chérissait tant et ne connaissait que trop bien. Car ne nous y trompons pas, Alice Neel faisait partie des gens d’en bas. Une icône féministe abîmée par la vie, ignorée de son vivant mais aujourd’hui récompensée par une ambitieuse rétrospective construite autour de l’engagement sans faille de cette militante acharnée, épinglée par le FBI pour son adhésion au parti communiste. Conscient de l’héritage laissé par l’artiste, le Centre Pompidou signe ici un hommage absolument magistral à destination de celle qui fut l’une des premières artistes engagées à s’exprimer sur des sujets aussi variés que le féminisme, le racisme ou l’homophobie.
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