50 ans dans l'œil de Libé
Merc - Vend & lund 10h - 17h30 Sam dim 14h 19h
Jusqu’au Dim 18 fév., 8h-18h (sf lun., mar.), Archives nationales, 60, rue des Francs-Bourgeois, 3e, 01 40 27 60 96. Entrée libre.
Archives nationales - Paris
Les Archives nationales accueillent, du 7 novembre 2023 au 18 février 2024, dans la cour d'honneur de l'hôtel de Soubise, l'exposition 50 ans dans l'œil de Libé, alors qu'elles reçoivent le don du fonds photographique du quotidien.
Choisies parmi la foisonnante production iconographique du quotidien Libération, qui fête ses cinquante ans en 2023, les photos exposées composent le film d'une mémoire à la fois intime et collective. Et invite à une déambulation, à travers le regard de Libé, celui des photographes ou des iconographes qui révèlent les coulisses, le contexte ou les secrets des images.
< Crédit : Octobre 1998, Paris. Godard dans l'œil de Libé. © Richard Dumas. VU'
Entrée du fonds Libé aux Archives nationales
< Manifestation MLF du 8 mars 1975. © Christian Weiss pour Libération
À l'occasion de l'anniversaire de sa création, Libération a choisi de donner aux Archives nationales la majeure partie des archives de son service photographique, afin de préserver la part la plus précieuse de son patrimoine documentaire, et d'y donner largement accès au public. Ce trésor d'images, dont une part conséquente est inédite, représente plus de 500 000 tirages photographiques, distribués en autant de dossiers thématiques et géographiques qui dessinent les contours d'une histoire contemporaine de la France et du monde, à la char-nière entre deux siècles. Ces archives visuelles reflètent les orientations politiques et esthétiques du journal mais traduisent aussi son influence déterminante dans l'écosystème de la photographie médiatique et son soutien sans précédent aux photographes, à travers ses commandes de reportages entiers. En entrant aux Archives nationales, les archives photographiques de Libération opèrent une mutation, d'une temporalité journalistique vers le temps long de l'histoire. Cet ensemble rejoint aux Archives nationales les trente-deux fonds issus d'organes de presse, d'agences, de dirigeants de journaux et de journalistes, comme celui du Petit Parisien puis du Parisien libéré, ou encore du service photographique du quotidien Le Monde, entré en 2020 aussi par un don.