Jacques Rouby est né à Gourdon (Lot) en 1953 et décède en janvier 2019 à Souillac, ville où il a vécu et travaillé.
Il s’adonne d’abord au dessin, devient pendant un temps caricaturiste à Paris en 1981-1982 (Beaubourg), puis séjournée régulièrement à Collioure où sa vocation de peintre s’éveille.
Installé définitivement à Souillac en 1997, il se livre à toutes sortes d’expériences à partir des éléments de son travail pouvant aller jusqu’à la destruction de celui-ci.
Après des études en création textile à l’école Duperré à Paris, Hélène Duclos entreprend un voyage de six mois sur un petit voilier reliant Vannes à Dakar.
De retour en France en 1996, elle s’installe à Montpellier, intègre le collectif de plasticiens « Arboretum » et commence à peindre. Puis elle co-fonde Cairn et Compagnie, compagnie de spectacle vivant au sein duquel elle élabore les costumes et les décors. Ses recherches plastiques donnent naissance à des installations. Sa rencontre en 1999 avec la peintre Hélène Laflamme est déterminante.
Accueillie dans son atelier à Crest, dans la Drôme, elle bénéficie de son enseignement et apprend les techniques anciennes de peinture à l’huile sur bois enduit. Elle décide de se consacrer à la peinture : le travail de la couleur, de la matière et des surfaces alimente un processus de création mystérieux et vaste.
Elle complète cette formation auprès de Xuan Chieu, maître-laqueur au Vietnam en 2003.
Raâk est née en 1940 en Bretagne dans le Finistère.
A l’âge de 16 ans, habitée par le mal-être, elle quitte douloureusement le « pays gast »pour Paris où sa quête du Graal commence.
1975, année bilan. le chemin parcouru lui apparaît comme une faillite totale. Elle se débat dans une grave crise existentielle. L’écriture « garde-fou » qu’elle pratique depuis toujours devient elle-même impuissante et ne lui est d’aucun secours.
1976 : elle découvre dans son quartier un atelier de création libre où la terre est proposée comme matière thérapeutique. Et c’est l’invraisemblable remontée vers la vie qui se fraie d’étranges passages jubilatoires à travers les martèlements de sa souffrance
Geneviève Seillé est née en 1951 en France. Dans les années 1970, elle étudie les Beaux-Arts à la Wolverhampton Polytechnic en Angleterre où elle vit pendant 20 ans. Elle travaille aussi bien le collage, l’écriture que la peinture. Elle vit et travaille actuellement dans le Sud-Ouest de le France.
Dans l’œuvre plastique de Geneviève Seillé, le mot règne en maître absolu. Objet de fascination, seule son apparence visuelle compte et devient une entité esthétique. Cet engouement pour l’attrait formel du mot remonte à la petite enfance de l’artiste où elle se délecte du bruit de la plume imbibée dans l’encrier puis de son cheminement sur le papier. La sensibilité en éveil, la copie de ligne, de mot, de lettre lui procure alors un plaisir immense. C’est en 1995 que Geneviève Seillé franchit une nouvelle étape en concevant ses propres mots, ses « signes denses » qu’elle intègre à son œuvre. La linéarité et la couleur se mêlent, conférant à ses dessins une certaine symétrie, une certaine répétition. Elle ne laisse aucune place au vide. Tout est prétexte à remplissage, à « gribouillage » comme elle se plait à dire, mais un gribouillage qui s’harmonise toujours à la fin. Dans cette zone mystérieuse, pleine d’improvisations quelque peu chaotiques, les fascinations mentales, les images visuelles de Geneviève Seillé prennent vie. Créatures monstrueuses, anatomies inventées et toujours le mot s’assemblent et proposent une nouvelle façon de voir, vertigineuse et fascinante.