GROUND LANGUAGE
Avec « Ground language », l’artiste allemand Paul Wesenberg propose une exposition inédite réunissant 12 oeuvres produites spécialement pour l’occasion. Il y pose la question d’un langage plastique fort, essentiel, dénué de tout artifice, tout en poursuivant sa réflexion sur la pratique de la peinture au XXIe siècle. Tout se concentre sur la surface de la toile, espace ambigüe à la fois support d’une image aux contours non définis et terrain où se joue la réflexion de l’artiste sur la peinture. La matérialité de cette surface est tout aussi importante que le processus de création, la ligne et la couleur. L’oeuvre achevée en devient le témoin.
Il s’agit du deuxième solo show de Paul Wesenberg à la galerie RX.
UNE BEAUTÉ SIMPLE ET ÉLÉGANTE
Pour sa première exposition personnelle à la galerie RX, l'artiste allemand Axel Geis offre un aperçu ciblé de son travail réalisé ces 10 dernières années. Dans ce focus réunissant une quinzaine d'oeuvres monumentales, l'oeil est frappé par la force et la présence de ces oeuvres qui sont autant de fragments d'une mémoire fragile prête à disparaître. La mélancolie, un mot clé de ce travail, enveloppe ces scènes énigmatiques à la beauté évanescente. Les mots de Baudelaire résonnent avec l'oeuvre d'Axel Geis : « La mélancolie est l'illustre compagnon de la beauté ; elle l'est si bien que je ne peux concevoir aucune beauté qui ne porte en elle sa tristesse. » Plutôt qu'une contemplation sereine, ses oeuvres invitent à une rêverie grave.
CORPS ÉTRANGER
« Corps étrangers » est le titre de la première exposition individuelle de l’artiste allemande Tina Schwarz à la Galerie RX à Paris. Schwarz est une peintre qui s’inspire du passé de son médium sans l’imiter, qui pense et travaille de manière profondément contemporaine sans jamais chercher à être dans l’air du temps. Elle travaille pendant des semaines sur un thème, lit et fait des recherches jusqu’à en pénétrer l’essence, qu’elle transpose ensuite dans des inventions picturales originales. Ses images sont toujours concises et opèrent pourtant avec une polysémie, elles aspirent à l’homogénéité et construisent en même temps un labyrinthe polyfocal d’incertitudes. Schwarz travaille avec un langage visuel métaphorique qui est sensuellement attrayant, mais qui présuppose un regard réflexif de la part du spectateur.