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APOCALYPSE
La BnF propose la première grande exposition consacrée à l’apocalypse.
L’apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du
monde. Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture
et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et
aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant…
Ce mot signifie révélation, dévoilement. Dans sa source biblique, l’Apocalypse
parle d’un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants
dans la Jérusalem céleste. Un mot porteur d’espoir, fait pour déjouer nos peurs
profondes ?
Du Moyen Âge à notre époque, l’exposition traverse cet imaginaire en montrant
certains des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse de Jean, des fragments
rarement présentés de la célèbre tenture de tapisseries d’Angers, ou la fameuse
suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais aussi de nombreux
chefs-d’œuvre, tableaux, sculptures, photographies, installations, livres rares,
extraits de films, venant des collections de la Bibliothèque comme des plus grandes
collections françaises et européennes, publiques et privées (Centre Pompidou,
musée d’Orsay, British Museum, Victoria and Albert Museum, etc.).
GENEVIÈVE ASSE, CARNETS
À l’occasion de la donation faite à la BnF de vingt-cinq carnets de l’artiste,
une exposition rend hommage à Geneviève Asse (1923-2021), figure majeure
de la peinture et de la gravure française du XXe siècle.
Grâce à la générosité de sa veuve, Silvia Baron Supervielle, vingt-cinq carnets
de Geneviève Asse ont rejoint le département des Estampes et de la photographie,
où était déjà conservée la quasi-totalité de son œuvre gravé.
Née en 1923 à Vannes, décédée en 2021 à Paris, Geneviève Asse commence à
pratiquer la gravure en parallèle à la peinture à partir de 1954. Elle crée, dès les
années 1960, des livres en dialogue notamment avec le poète et éditeur Pierre Lecuire,
puis avec les écrivains Yves Bonnefoy, Samuel Beckett et Silvia Baron Supervielle.
À la jonction de la peinture, du dessin, de la gravure et du travail sur le livre illustré,
les carnets de Geneviève Asse constituent une part très intime de sa production.
Les carnets qui font l’objet de la donation ont pour la plupart été réalisés entre le début
des années 1980 et la fin des années 2000, à l’exception de l’un d’entre eux, La Ligne bleue,
peint en 1971. Geneviève Asse, qui choisit avec soin les dimensions et la forme de ses châssis
pour peindre sur la toile, explore aussi les multiples possibilités structurelles du carnet :
simples codex reliés pleine toile de la maison Sennelier, leporellos aux couvertures de brocart,
cahiers de calligraphie chinoise et toutes sortes de livrets de fabrication traditionnelle.
Chacun d’entre eux se révèle être un espace d’explorations techniques, rythmiques et chromatiques,
dont les pages créent, les unes à la suite des autres, des partitions uniques. Portant parfois
la mention « huiles sur papier », elles sont directement liées à sa recherche picturale et, prises
indépendamment, offrent des rapprochements saisissants avec ses toiles. En 2002,
à l’occasion de l’exposition de son œuvre imprimé à la BnF (Geneviève Asse. La pointe de l’œil),
l’artiste les évoquait ainsi :