Entre 1943 et 1945, quelques centaines de prisonniers juifs, immatriculés au camp d’Auschwitz, sont affectées au fonctionnement de l’appareil d’extermination mis en place à Birkenau. Il s’agit des membres du Sonderkommando. Intervenant dans les chambres à gaz et les crématoires, ils sont les témoins des événements les plus occultés de l’extermination de masse.
Parmi les survivants du Sonderkommando, l’artiste David Olère, qui, à son retour en France en 1945, décrit minutieusement en 50 dessins son expérience de la déportation, le processus complet de l’extermination des Juifs dans les chambres à gaz et les crématoires, les scènes abominables dont il a été le témoin.
Ses œuvres révèlent que, dans ces conditions atroces, de nombreux membres du Sonderkommando ont réussi à rester des homme
L’exposition apporte de nouvelles clefs de lecture au principal ensemble photographique montrant le processus qui conduisit au massacre de masse à Auschwitz-Birkenau. Cet album photographique, nommé couramment l’Album d’Auschwitz, fut réalisé par les SS pour témoigner auprès des dignitaires nazis de la parfaite maîtrise des opérations d’extermination sur le site. Il contient des images parmi les plus emblématiques de la Shoah. Ces photographies, connues depuis le début des années 1950, ont servi de preuves lors des procès de certains des responsables de la « Solution finale ». Depuis la redécouverte de l’album complet dans les années 1980, et grâce aux travaux entrepris récemment par l’historien Tal Bruttmann, commissaire scientifique de l’exposition, une nouvelle lecture s’impose. Notre regard est appelé à détecter dans les photographies ce qui voulait y être caché par leurs auteurs et dont nous n’avions pas conscience jusque-là. Cette plongée dans les images nous révèle le chantier gigantesque qui fut nécessaire à la mise en place de l’extermination des Juifs sur le site d’Auschwitz. Les indices nous permettent de comprendre l’organisation de la déportation et de la « sélection », y voir la violence et ses sons, le cynisme de ses organisateurs, mais aussi les failles dans le processus soi-disant secret de sa mise en œuvre et enfin la résistance des victimes, souvent niée. 80 ans après la découverte du camp par l’Armée rouge le 27 janvier 1945, l’Album d’Auschwitz témoigne du fonctionnement du centre de mise à mort d’Auschwitz‑Birkenau à son apogée : l’été 1944 et la déportation des Juifs de Hongrie
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