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« Grande Mess » et « Le Sacre du sucre » célèbrent une même envie de beauté, de profondeur et de jubilation, pour deux chorégraphes femmes qui questionnent le geste, reliant présent, histoire et mythologie !
Du carnaval de Guadeloupe au geste libre d’une chorégraphe caribéenne de la première heure, deux femmes questionnent le geste qui relie le présent, l’histoire et la mythologie. Deux souffles, deux générations et une même envie de beauté, de profondeur, de jubilation.
Dans l’univers antillais, Grande Mess ne désigne pas un culte chrétien. Clémence Baubant nous amène vers la face cachée du déboulé, le carnaval de la Guadeloupe, à partir de rencontres avec les participant·es de cette marche dansée et codifiée. Dans un univers sonore renouvelé, trois femmes revisitent le rapport intime du corps à la marche et aux rythmes, où surgissent des reflets acoustiques de la procession. Sur le plateau, le geste dansé en trio relie les temps immémoriaux à la culture pop et aux figures mythologiques ou historiques, telles Ladjablès ou la Mûlatresse Solitude, immortalisée par André Schwarz-Bart.
La seconde proposition de la soirée, Le Sacre du sucre, semble d’abord évoquer les plantations et donc l’esclavage. Sauf que Lēnablou cultive un dialogue entre corps dansant et corps sonore – elle partage le plateau avec deux musiciens – qui ne vient « revendiquer ou dénoncer quoi que ce soit ». Ayant fait carrière aux États-Unis et en Amérique latine en retraçant l’intelligence corporelle de la danse Gwoka, Lēnablou - figure incontournable de la danse contemporaine en Guadeloupe trop rarement invitée sur les plateaux européens - tire de la tradition une danse pure et dégagée, libérant la vérité universelle d’une femme qui n’a plus rien à prouver.