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(Emmanuel60)


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08 December 2011




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First Name : Emmanuel
Sex : Man
Status : Single, without children
Birthday : 08 July 1960 (64 )
Area : Ermont


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A few words

Bonjour ! Je suis à la recherche de partenaires pour jouer aux échecs. Suis passionné d'astrologie. J'aime aussi l'écriture. En même temps j'aimerai rencontrer de nouvelles personnes pour amitié... J'ai des enfants, mais ils ne vivent pas avec moi. Voilà, à bientôt peut être ?

 

"UNE GENTILLE EPOUSE"

Ils étaient en couple depuis quelques années et Solange s'était toujours comportée en épouse effacée. Jamais un mot plus haut que l'autre. Comme tous les jeudis soir Michel sent ses paupières s'alourdir dés la fin du dîner. 23h30. Solange ouvre les yeux. Michel ronfle depuis un moment déjà. Elle le pousse légérement pour vérifier : Avec les somnifères dans sa nourriture il ne risque pas de se réveiller avant demain matin. Elle s'habille sans faire de bruit et sort de la maison , ses bottines à talons aiguille à la main. Dans le taxi elle pense à cette rencontre sur internet qui a changé sa vie. Dans quelques minutes Solange va enfin abandonner son déguisement de femme au foyer douce et docile dans le vestiaire du club privé. Elle s'est découvert un penchant pour la domination qui rend les autres jours de la semaine bien pâles. Son regard étincelle de reflets métalliques quand le chauffeur s'arrête devant le Donjon... Elle communie déjà avec sa vraie nature.                                Emmanuel samedi 03 octobre.                                                     

 

DONNER A SENTIR UNE AMBIANCE, UN CLIMAT. 

 

Il avait dû faire le tour de l'établissement pour trouver l'endroit un peu en retrait, sans signalisation évidente. Traverser à pied un terrain désaffecté rempli d'herbes folles. 10h moins 2 minutes. juste à temps. De grosses voitures brillent, alignées commes des sucres d'orges au soleil. Un petit groupe déborde sur la cour en chuchotant, habillé de couleurs sombres. Seule une femme dénote avec son écharpe rouge vif, les yeux cachés par de grosses lunettes noires. Les portières claquent enfin et le cortège se met en mouvement à 30 km/heure derrière le véhicule fleuri. La personne qui est allongée dans le fourgon de tête s'appelle Aurora. Justement ce matin, le soleil levant à fait surgir de magnifiques couleurs... couleurs d'"Aurore aux doigts de rose". Ca y est. Le convoi avance maintenant en crissant sur une allée de graviers. de grands arbres jettent une ombre apaisante. On dirait que le temps est suspendu, que les bruits de la ville se sont arrêtés à la porte du cimetiére. Un trou rectangulaire a déjà été creusé sur l'emplacement C 13. Aurore était mère, grand-mère et arrière grand-mère. Denis, son fils, déjà grand-père. François est son ami depuis plus de 40 ans. Et là, au moment où le cercueil descend lentement, il voit pour la première fois les yeux de son vieux pote rougis de larmes.                Emmanuel, samedi 30 mai.

 

"XENA LA GUERRIERE"

J'avais pris mon service à l'unité B. B comme barré. L'unité des polyhandicapés vraiment bizarres, inclassables, mais qui avaient pour la plupart une certaine autonomie de locomotion. Du coup plus difficiles à gérer. Il y avait "P", le dément suicidaire, tenant des propos incohérents, et que personne ne pouvait raisonner. Il partait en vrille pour on ne sait quoi, arpentait les couloirs en gesticulant. On avait fini par faire avec. On le laissait galoper, un oeil quand même sur la porte d'entrée de l'établissement. Et puis il y avait "X", 23 ans, une résidente qui m'avait toujours émue par sa difficulté à se mouvoir. Elle semblait un peu ailleurs, nous regardait avec son sourire un peu niais. Il fallait même lui faire sa toilette compléte. Forcément un jour, pendant que je la savonnais, elle m'a demandé si je la trouvais belle, avec la pointe des seins nettement dressés. Dur métier que le notre parfois... J'ai dû la rassurer, esquiver sans trop la froisser. Rester neutre. Mais un autre fois, alors que j'étais occupé à changer un autre résident, j'ai oublié le trousseau de clefs sur la porte de la salle de bain une dizaine de secondes. Quand je m'en suis rendu compte, je suis tombé sur un spectacle étrange : "X", qui d'habitude trainait la patte, avait agrippé le trousseau de clefs et se précipitait avec une vélocité que je ne lui connaissais pas pour ouvrir le bureau où nous stockions le pain et la confiture. Avec dans le regard une détermination implacable. Depuis, je n'ai plus jamais regardé les résidents de la même façon.                                                                        Emmanuel, samedi 4 Avril

 

 

Petit point rouge immobile sur un lit de mousse trempé de rosée, une coccinelle somnole. Elle rêve de choses immenses... gouttes d'arc-en-ciel, brume irisée de rosée. Elle doit rêver les yeux ouverts notre coccinelle : Elle s'est posée juste à côté d'une fontaine. Samedi 6 septembre.

 

"IL Y A..."

Il y a une montre tricotant patiemment un manteau transparent du bout de ses aiguilles.

Il y a , planté dans la terre, un arbre curieux.

Il y a posé sur cet arbre, des bourgeons aux yeux verts.

Il y a, cachées dans les plis de la nuit, des étoiles familières.

ll y a au-dedans de tes yeux sombres, des terres inconnues.

                                                                        Samedi 8 février.

 

"CEUX QUI..."

Ceux qui regardent passer les trains, et qui digèrent mal les erreurs d'aiguillage. ceux qui savourent les rendez-vous manqués et puis ceux qui s'ennuient en donnant des baisers. Ceux qui s'essouflent à poursuivre la lune pour finir à crouler sous un monceau d'argent. Ceux qui bien souvent ont un lacet qui traine, et qui sous leur chapeau abritent un enfant. Ceux qui la nuit ne rêvent pas et qui venu le jour ne savent plus trop vivre... Celles qui se préoccupent encore de parité. Celle à qui ces lignes sont dédiées.                   Samedi 25 janvier.

 

"J'ai, je n'ai pas. J'avais eu, je n'ai plus. J'avais, je n'ai plus. Je n'aurai plus jamais. Si j'avais eu, j'aurai encore." (Formeries, de Tardieu)

 

J'ai eu des occasions mais je n'ai pas osé. J'avais eu le frisson de nos regards croisés dans ce train de banlieue qui soudain clignotait. Et puis elle descendait en gare de Colombes sans se retourner. Mon coeur avec un grand bruissement d'ailes s'envolait ! dans un élan de folle audace j'avais effleuré son manteau à la faveur d'une heure de pointe... Je n'ai plus rien à étreindre que le fantôme de cet instant passé. Je n'aurai plus jamais la délicieuse crainte d'avoir à la croiser : J'ai changé de métier, de trajet. Si j'avais eu le courage de l'aborder, j'aurai encore peut-être bégayé de mornes platitudes, et elle se serais sûrement moqué ? mais au moins j'aurai essayé.                    mardi décembre

 

"Mais vous avez perdu la vie, disaient-ils, en regardant mes mains vides... Et personne n'entendait le Dieu qui chantait dans mon coeur !"

       (Louis Capiaux)

 

"La vie est une chienne de l'enfer !"                                                                  (Philippe Djian.) 

                                                                                            

 

"L'amour est une sorte de guerre."

(Ovide

 

"On ne gagne rien sans perdre quelque chose" Ecrire un texte à partir de cette phrase de Simone de Beauvoir. (Tout compte fait, 1972).

 

Mon frère me ressemblait beaucoup physiquement. Il avait gardé son innocence, cette légèreté... Toujours ailleurs, entre rire et mélancolie, perdu dans une contrée qui m'était étrangère. Papa voulait par dessus-tout qu'on réussisse dans la vie, et il faisait "ce qu'il fallait pour ça". Pour lui, aucune place pour la sensibilité, le rêve. Il se laissait alller parfois à des gestes maladroits, sortes de demi-taloches trahissant une tendresse bourrue. Mais la plupart du temps son regard était dur, intense, d'un bleu-gris minéral. Abel était mon cadet de deux ans, et souvent je devais le protéger contre les autres, contre mon père, quand je voyais ses yeux se remplir de larmes. 

On n'a jamais vraiment su ce qui s'était passé. Accident ? Suicide ? Un promeneur a retrouvé son corps disloqué au pied d'une falaise, à deux kilomètres de la maison à vol d'oiseau. Il avait quatorze ans... Aujourd'hui je pense avoir atteint mes objectifs. Normal, je n'ai jamais baissé la garde. Pourtant ce matin, en prenant l'ascenseur qui me conduit à mon nouveau bureau, vers ce poste de direction pour lequel je me suis tellement battu, j'ai aperçu mon image dans un grand miroir. Sur le coup j'ai cru voir la silhouette d'Abel . Mais son regard avait définitivement perdu toute innocence et toute légèreté.

                                                                       Mardi 18 juin.

 

"THEME MYSTERE" :

"A" comme arriver quelque part, pas à pas.

"B" comme bottines. Pourquoi ? Tout simplement parce que le mot me botte. 

"C" comme chaussettes. D'un jaune vif, pour mieux mettre en valeur le cuir ciré des bottines. (Voir plus haut). Je vous épargne le métier, parce qu'il serait trop facile, pour le coup, de deviner le sujet... 

"D" comme délacer. Plaisir suprême. Les lacets n'ont été créés que pour cela. Surtout quand ils montent haut, par dessus le mollet. Quand toute la journée on a marché avec au fond du soulier un petit caillou, qui a bien failli nous mettre à genou.

"E" comme enfiler. Des socquettes par exemple, avant de glisser dans des baskets usées. 

"F" comme fabrique. Comment s'appelle déjà le lieu où l'on crée ces objets ?

"G" comme gravir . c'est la fonction essentielle de ces choses, qui nous permettent de nous dépasser !

"H" comme hiver. Parce que sous nos latitudes, il est facile d'être un va-nu-pied l'été. Mais quand la neige et le mercure tombent, nos orteils sont bien aises de pouvoir s'habiller .

"I" comme Icare. Pourquoi cette association d'idée ? Désolé, je laisse trop mes pensées s'envoler sans mesure... Il est peut-être temps de retomber... sur mes pieds !

"J" comme gambette. Non, ça ne colle pas . Je vais me contenter de jambes, et les prendre à mon cou, histoire d'arrêter de vous prendre la tête. 

"K"comme kilos. C'est la mesure qu'il faut pour transformer tous les mètres parcourus en distance honorable .

"L" comme longueur. Pas la longueur du temps, mais le Li, unité chinoise. 

"M" comme monotone. Marche serait trop commun, et il est vrai qu'à la fin on s'ennuie à force de s'écouter marcher ...

"N" comme noeud. C'est une histoire de corde, et depuis tout petit ceux que je fais, sur mes godasses, se défonts. Et je reste à godiller sur une mer agitée.

"O" comme ornement. On parlait de quoi ? Ah oui ! De lacets, de tournures de phrases avec de beaux pompons.

"P" comme pied de nez. C'est une astuce que j'ai trouvée, mais elle se voit de loin, comme dirait Cyrano.

"Q" comme Qualité. C'est le moins qu'on puisse demander à des chaussures, si l'on veut voyager sans monture ...

 "R" comme retour. C'est bien beau de partir droit devant ! Mais la Terre est ainsi faite que si l'on persévère, finalement on revient sur ses pas.

"S" comme sandale. Je les imagine ailées, comme celles de Mercure le Dieu volant des voleurs.

"T" comme talons aiguille. Non, mon esprit ne s'égare pas, et reste sur les rails d'un fantasme fixe. Papillon blessé, rêve cloué immobile éternel.

"U" comme Uruguay, bout du monde qui, d'aprés le guide du routard, vaut cent fois le détour .

"V" comme vachette, qui nous fournit sa peau, preuve qu'elle n'est pas vache ! (Vous pensiez qu'elle est bête ?)

"W"comme wagon. A bestiaux, avec leurs cornes et leurs sabots crottés.

"X" comme les rêves inavouables que m'inspirent les maitresses sévères figées sur papier glacé, et qui me toisent du haut de leurs talons escarpés.

"Y" comme un pâtre grec, un berger basané, un juif errant, un vagabond... On connaît la chanson !

"Z" comme la fin du voyage. Terminus, tout le monde descend ! 

                                                                    (mardi 19 mars)

 

" L'OIE DE BOURGES"

(Faire un texte avec les mots "canne", "aimant", et "huit points cardinaux".)

C'est un drôle d'oiseau. Il se dandine en cercles concentriques... Les seules choses qu'il lui manque sont une canne et un chapeau, pour ressembler à un bourgeois en redingote. Affairé, s'agitant avec des mines graves. Spéculant en Bourse, attiré par un aimant irrésistible : Le veau d'Or, le dieu Argent. Et il gratte la terre encore et toujours, volatile écervelé. Il va du nord au sud, explore huit points cardinaux, parce que les quatre ne lui suffisent plus. Lève les yeux au ciel à la recherche de graines brillantes. Pour tout vous dire, ce pauvre oiseau... A un entonnoir... en guise de chapeau !    

                                                 

"HIVER"

Nous sommes au royaume du silence et de la mort. Nul bruit, sinon des vibrations feutrées. Un halo de vapeur entoure les bêtes. Au loin une rangée de formes squelettiques se détache sur fond de ciel couleur muraille. De légères traces marquent la neige, se mélangent et s'éparpillent en un feu d'artifice immobile.

 

"APESANTEUR"

Faire un texte à partir de ce mot caractéristique du style de Don Detillo. ("l'Ange Esméralda", à paraître le 6 Février 2013.)

On n'entendait plus de son. Un lézard rouge glissa dans le sable à quelques mètres de la jeep. La section du régiment d'infanterie de marine qu'il commandait s'était déployée, progressant dans un décor lunaire. Ils naviguaient depuis des heures dans cette mer de poussière. Une belle lueur orangée commençait à dissiper les ombres du paysage quand une voix déformée jaillit de la radio. On n'était plus trés loin de la ville tenue par l'ennemi. Il vérifia son arme pour la vingtième fois. Sa main glissa machinalement vers son paquet de gauloises. Il se reprit. Les consignes étaient strictes. La roue avant gauche rebondit sur une masse plus sombre au beau milieu de la piste... Il se réveilla en sueur. Encore ce maudit cauchemar ! Appuyer,vite, le bouton disposé sur la table de chevet, pour appeller l'infirmière. Elle lui administra en souriant une autre dose de morphine. Il se sentit rapidement beaucoup plus léger, presque absent. Regardant sans trop vouloir comprendre le message du gros pansement au dessus du genou, le creux de sa jambe disparue. Le lit se mit à tournoyer lentement dans l'espace... Il ne lui restait plus qu'à refermer les yeux.                                                   (Mardi 29 janvier).

 

"FELICITE"

(Faire un texte d'aprés ce recueil de nouvelles de Katherine Mansfield, 1920). 

Encore quelques mètres à gravir... Il décida de faire une pause. Tout le corps souffrait, mais il se sentait plus vivant que jamais. Tout en bas les maisons ressemblaient à des boîtes d'allumettes. Des points minuscules se déplaçaient comme des fourmis, en un ballet dérisoire. Rien ne pouvait l'atteindre. Oubliés ses problèmes de couple, les disputes, les mots prononcés qui écorchent la bouche. Passée à la trappe sa maladie, ennemie intime, bestiole implacable. Il savourait chaque seconde. Un aigle stationna au-dessus de sa tête et piqua plein sud. Encore quelques pas et il serait le roi du monde. Bien sûr, il faudrait redescendre, aprés. C'était faisable.                        (Mardi 22 Janvier)

 

     
Musique : Une poignée de notes sur un mur de silence.

 

 

       

 

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