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MISS TIC
Oui MISS TIC, TU ES PARTIE POUR RESTER DANS NOS COEURS

Des autoportraits aux portraits de femmes, elle accompagne ses pochoirs de légendes incisives, poétiques et politiques.
Des rapports entre les hommes et les femmes, toujours abordés avec une liberté de ton, une poésie moderne et une forme de tendresse désarmante.
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Figure incontournable de la scène parisienne du Street Art, Miss Tic s’est imposée au milieu des années 80 comme une artiste vagabonde qui a fait des murs son support idéal de création… et de dénonciation.
Elle participe au développement du graffiti en France, moment fécond du Street Art parisien, avec des figures telles que Jef Aerosol, SP-38, Blek le rat, Epsylon Point ou encore Jérôme Mesnager.

L’artiste, plasticienne et poète passe son enfance à Paris entre Château-Rouge et le Sacré-Cœur, puis son adolescence à Orly dans les cités.
La jeune fille commence à faire du théâtre de rue dans la compagnie Zéro de conduite.
Elle étudie les travaux d’arts appliqués, se spécialisant dans le décor de théâtre, la maquette et la photogravure.
En 1980, elle s’exile deux ans à Los Angeles et San Francisco, baigne dans le milieu punk mais confie avoir fait de mauvaises rencontres là-bas.
De retour à Paris, elle rencontre les artistes de la bande Ripolin et Vive la peinture qui sortent dans la rue, détournent les affiches, peignent les palissades.

Le premier portrait d’elle est imprimé en noir et blanc sur le mur : jeune fille sage et élancée, les mains sur les genoux. Une déclaration, à côté de l’image :
« J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs. »

Radhia Novat porte le pseudonyme de Miss Tic en référence à la sorcière de la Bande à Picsou, série animée de la maison Disney.
« Je me suis dit d’abord :
‘Je vais écrire des poèmes’.
Puis : ‘Il faut des images’ avec les poèmes.
J’ai commencé par des autoportraits, puis j’ai continué vers les autres femmes. » avait-elle déclaré pour expliquer son art.
Cependant, l’artiste revendique le coté éphémère de ses travaux :
Miss Tic bénéficie dans les années 2000 d’une reconnaissance plus large, exposant dans plusieurs galeries (Art to be, galerie Perahia, galerie Bertheas, galerie Brugier Rigail…) et intéresse de grandes marques de mode, comme Kenzo ou Louis Vuitton avec qui elle collabora.
-Louis Vuitton lui demande un pochoir pour un carton d’invitation.
-La marque japonaise Comme des garçons édite un journal rétrospective,
-Le styliste Kenzo fabrique un tee-shirt.
-Paul Personne tourne un clip près de ses œuvres.
En 2007, elle s’aventure même du côté du 7e art, en signant l’affiche du film La fille coupée en deux de Claude Chabrol.
Lors de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2011, La Poste émet des timbres reproduisant des œuvres de Miss.Tic.
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Peu avant sa disparition, Miss.Tic avait confié son œuvre à ses Beaux-Enfants : Antoine et Charlotte, et Mathilde et Gautier Jourdain, fondateurs de la galerie Mathgoth, spécialistes de l'art contemporain, les invitant à en faire ce qu’ils souhaiteraient, tout en les prévenant,avec son ironie coutumière, que ce serait peut-être un cadeau empoisonné.
« Nous avons conçu Je suis partie pour rester comme une exposition à part, pensée comme une déambulation à travers l’œuvre, l’intimité et la pensée de l’artiste », déclarent-ils.
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Un after sera possible, pour celles et ceux qui le souhaitent.
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