Bonjour,
Le Musée Guimet propose plusieurs expositions du
Mercredi au lundi de 10h - 18h.
6 entrées disponibles à 3€, chacun. Ces billets, que je récupérerai samedi, donnent accès à l'ensemble du musée : dont 3 expositions temporaires.
Tadjikistan
14 Octobre - 10 Janvier 2022
Le Musée national des arts asiatiques – Guimet propose la plus grande exposition jamais consacrée en occident au Tadjikistan.
Elle révèle la richesse culturelle de ce pays méconnu, resté dans l’ombre de ses voisins davantage médiatisés que sont l’Afghanistan et l’Ouzbékistan, avec des pièces exceptionnelles et rares.
Par sa situation stratégique sur les voies de passage et de conquête entre Moyen-Orient, ancien monde des steppes, sous-continent indien et oasis de l’Asie centrale chinoise, le Tadjikistan est au cœur des réseaux d’échanges depuis la plus haute antiquité.
Les vestiges préhistoriques, notamment ceux du site archéologique de Sarazm (premier site du pays à avoir été classé au patrimoine mondial de l’Unesco) nous rappellent que le Tadjikistan fut un pôle d’échanges dès la préhistoire, ainsi qu’un important centre de métallurgie dès la fin du IVe millénaire av. J.-C.
Les apports des peuples des steppes puis des Achéménides seront suivis, dans les premiers siècles qui précèdent l’ère chrétienne, par la présence de populations hellénisées, ainsi que l’illustrent plusieurs ensembles de monnaies d’or, d’argent et de bronze, tout comme un grand nombre de vestiges du temple de l’Oxus à Takht-i Sangin.
Les vestiges monumentaux de Pendjikent, Kukh-i Surkh ou Bundjika témoignent pour leur part de la prospérité de la région de la Sogdiane aux VIe-VIIIe siècles, à l’époque où les Sogdiens, commerçants de l’Asie établis jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est, se sont aussi ouverts aux influences extérieures. Dans un même temps, les sites d’Adjina tepa et de Hisht tepa nous montrent l’implantation du bouddhisme dans l’est du pays, par les moines cheminant le long des routes commerciales.
L’exposition se terminera avec l’établissement de la dynastie des Samanides et l’introduction de l’islam dans la région, ainsi que l’illustrent les vestiges des sites d’Hulbuk ou de Sayod, et d’importants trésors monétaires.
L’exposition bénéficie d’importants et exceptionnels prêts, notamment du musée national des Antiquités du Tadjikistan et du musée national du Tadjikistan, du British Museum, pour les œuvres venant du temple de l’Oxus, et de la Bibliothèque nationale de France, que viendront accompagner des pièces issues des collections du Musée national des arts asiatiques – Guimet.
Catalogue : Tadjikistan, au pays des fleuves d’or
Coédition MNAAG / Éditions Snoeck,
288 pages, 230 illustrations, 39 €
Toute la programmation et les modalités de réservation et d’accès dans le respect des mesures sanitaires sont en ligne sur guimet.fr
Exposition placée sous les Hauts patronages de Monsieur Emomali Rahmon, Président de la République du Tadjikistan et de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française.
Des images et des hommes, Bamiyan 20 ans après
24 février 21 - Janvier 22 merc - lund : 10h - 18h
Le 11 mars 2001, les Talibans qui avaient pris le pouvoir en Afghanistan, organisaient la destruction de deux bouddhas monumentaux de 38 et 55 m de haut, sculptés dans les roches des hautes falaises de Bamiyan. Des œuvres d’une valeur universelle, témoins de l’extraordinaire vitalité de l’art bouddhique de cette vallée, située sur la route de la soie et ouverte à toutes les influences, indienne, grecque, romaine…
Carte blanche à Duy Anh Nhan Duc
10 novembre 2021 - 7 février 2022
Plasticien du végétal, poète de l’éphémère, Duy Anh Nhan Duc, artiste franco-vietnamien né en 1983 à Hô Chi Minh-Ville et vivant à Paris, fait de la nature la matrice de ses œuvres, créant des installations poétiques à partir de matières qui le fascinent.
Pour le Musée national des arts asiatiques – Guimet, il imagine «Le Parloir des souhaits», une ode au pissenlit qui invite dans la rotonde du 4e étage autour de trois installations à renouer avec le vivant. L’artiste conçoit l’exposition
comme un voyage initiatique qui appelle à expérimenter et vivre l’installation. Le pissenlit qui renferme en lui toute la puissance et la beauté du monde mais aussi sa fragilité, agit comme un révélateur de la situation écologique et sociale d’aujourd’hui.
Le Grand Bouddha de Bamiyan, © Archives photographiques du MNAA
20 ans plus tard, le Musée national des arts asiatiques – Guimet a choisi de commémorer la destruction du site de Bamiyan à travers une exposition présentant des œuvres archéologiques majeures retrouvées sur cette falaise afghane. Des photographies du plasticien Pascal Convert éclairent la richesse de ce patrimoine de façon contemporaine. L’exposition rend hommage à Joseph et Ria Hackin, archéologues de Bamiyan et conservateurs du musée, disparus il y a 80 ans. Le MNAAG présentera une série d’œuvres archéologiques uniques retrouvées dans cette falaise afghane, du Gandhara à la période islamique. On y découvrira notamment deux mains de bouddhas monumentaux ayant conservé des restes de feuilles d’or. Accompagnant ces œuvres,
Main d’un bouddha colossal, 5e-6e siècle, céramique, Afghanistan, Bamiyan, MG 18549, MNAAG, © photo RMN-GPles photographies de Pascal Convert, dont le Panoramique de la falaise de Bâmiyan et la Grotte sanctuaire de Bâmiyan détruite par les Talibans, offriront un regard plus contemporain.
À travers les vestiges archéologiques, les relevés de peintures et vestiges de peintures originales, les créations contemporaines de Pascal Convert, les films et les documents d’archives (documents de fouilles, lettre de ralliement des Hackin au Général de Gaulle) présentés, l’exposition raconte l’histoire du site de Bamiyan et sa vitalité culturelle du 6ème au 13ème siècle, la base doctrinale qui a conduit à la destruction du site en 2001 mais aussi la terrible actualité des faits avec les destructions d’autres sites inscrits au patrimoine de l’Humanité.
L’ensemble des œuvres sera installé au premier étage du musée, dans la salle sino-tibétaine aménagée pour l’occasion. En attendant la réouverture du musée, nous vous invitons à découvrir l’exposition :
13 Octobre - 10 Janvier 2021
Le Musée national des arts asiatiques – Guimet propose la plus grande exposition jamais consacrée en occident au Tadjikistan. Elle révèle la richesse
culturelle de ce pays méconnu, resté dans l’ombre de ses voisins davantage médiatisés que sont l’Afghanistan et l’Ouzbékistan, avec des pièces exceptionnelles et rares.
Par sa situation stratégique sur les voies de passage et de conquête entre Moyen-Orient, ancien monde des steppes, sous-continent indien et oasis de l’Asie centrale chinoise, le Tadjikistan est au cœur des réseaux d’échanges depuis la plus haute antiquité.
Les vestiges préhistoriques, notamment ceux du site archéologique de Sarazm (premier site du pays à avoir été classé au patrimoine mondial de l’Unesco) nous rappellent que le Tadjikistan fut un pôle d’échanges dès la préhistoire, ainsi qu’un important centre de métallurgie dès la fin du IVe millénaire av. J.-C.
Les apports des peuples des steppes puis des Achéménides seront suivis, dans les premiers siècles qui précèdent l’ère chrétienne, par la présence de populations hellénisées, ainsi que l’illustrent plusieurs ensembles de monnaies d’or, d’argent et de bronze, tout comme un grand nombre de vestiges du temple de l’Oxus à Takht-i Sangin.
Les vestiges monumentaux de Pendjikent, Kukh-i Surkh ou Bundjika témoignent pour leur part de la prospérité de la région de la Sogdiane aux VIe-VIIIe siècles, à l’époque où les Sogdiens, commerçants de l’Asie établis jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est, se sont aussi ouverts aux influences extérieures. Dans un même temps, les sites d’Adjina tepa et de Hisht tepa nous montrent l’implantation du bouddhisme dans l’est du pays, par les moines cheminant le long des routes commerciales.
L’exposition se terminera avec l’établissement de la dynastie des Samanides et l’introduction de l’islam dans la région, ainsi que l’illustrent les vestiges des sites d’Hulbuk ou de Sayod, et d’importants trésors monétaires.
L’exposition bénéficie d’importants et exceptionnels prêts, notamment du musée national des Antiquités du Tadjikistan et du musée national du Tadjikistan, du British Museum, pour les œuvres venant du temple de l’Oxus, et de la Bibliothèque nationale de France, que viendront accompagner des pièces issues des collections du Musée national des arts asiatiques – Guimet.
Catalogue : Tadjikistan, au pays des fleuves d’or
Éditeur Snoeck – Gent, 39 euros.
Toute la programmation et les modalités de réservation et d’accès dans le respect des mesures sanitaires sont en ligne sur guimet.fr
Exposition placée sous les Hauts patronages de Monsieur Emomali Rahmon, Président de la République du Tadjikistan et de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française.
© Bouterolle ornée d’une divinité aquatique (ichtyocentauresse) ailée tenant une rame, 1ère moitié du 2e siècle av. J.-C., Takht-i Sangin, temple de l’Oxus, ivoire, 6,7 x 11,8 x 1,5cm, Musée national des Antiquités du Tadjikistan