Troisième séance du cycle de rencontres "Mesurer la valeur de notre monde?" conçu à l'initiative de Bettina Laville, présidente de l'IEA de Paris, Conseillère d'Etat honoraire.

Inscription obligatoire via le lien ci-après :

https://www.paris-iea.fr/fr/evenements/mesurer-les-villes-pour-y-vivre?thanks=Inscription_evenement

Présentation

Lorsque l’on parle de mesure de la ville, on veut souvent parler de la taille optimale d’une ville, du gigantisme des mégapoles, de l’étalement urbain, etc. Dans Mesure et démesure des villes, Thierry Paquot a évoqué tout ce qui a été écrit dans ce domaine.

On mesure aussi les flux dans les villes, comme les déchets, les circuits des eaux, la qualité de l’air, la pollution, l’accumulation de carbone… De multiples indicateurs existent, tels que ceux des «  villes durables ».
On mesure aussi le «  bien- être » des villes. Des classements comme «  la ville où il fait bon vivre » existent désormais, avec des indicateurs souvent changeants.
Enfin on mesure aussi aujourd’hui la ville à partir de la consommation du temps nécessaire pour aller d’un point à un autre, le concept de la « ville du quart d’heure » a fait florès.
On la mesure aussi aux choix budgétaires, et c’est pourquoi les budgets verts sont aujourd’hui très prisés.
A contrario, les comptes de la criminalité urbaine sont les plus disputés.

Bref, on mesure la ville, et là aussi la valeur du quotidien dans une ville dépasse de loin le prix du m2, même s’il reste un indicateur précieux. Quand on pense que bientôt, en 2030, 60% de la population mondiale vivra en ville, on sait l’importance de ces indicateurs, et de ces «  comptes urbains ». Mais mesure-t-on «  l’âme de la ville », comme dirait Verhaeren ?

Avec la participation de Patrick Le Galès, directeur de recherche CNRS, doyen de l’École urbaine de Sciences Po, professeur à Sciences Po, FBA, et d'autres intervenants à venir.